Mon petit lecteur, ma petite lectrice
Je t’ai laissé il y a plus d’un mois avec mon palpitant projet de manger 5 fruits et légumes par jours, pleine de bonne volonté. J’allais d’un pas affirmé vers une vie où je ferais du sport (euh non) et où je mangerais équilibrée. J’étais même à ça de devenir végétarienne. Mes bonnes résolutions auront bien tenu deux semaines.
Mais là, ma vie a pris un tournant tragique. Après avoir regardé tous les documentaires sur la nourriture et l’agriculture de Netflix (qui m’ont donc fortement marquée), j’ai ensuite découvert les films. Et puis là, ce fût le drame, je découvris les séries, et Netflix m’avala toute crue.
Je parle au sens figuré, Netflix à juste manger tout mon temps libre. J’étais encore raisonnable, lorsqu’il s’agissait de rattraper « fais-pas çi, fais pas ça » que j’avais raté à la télé. Et puis sur des conseils trop bien avisés, j’ai commencé à regarder Orange is the new black. Et là impossible de m’arrêter. J’ai même acheté le livre, et quand je levais la tête de mon écran d’ordi ou de kindle, il me fallait quelques secondes pour sortir de la prison de Piper. Cette série est dangereusement addictive, et en plus elle porte un regard intelligent sur le système des prisons et les problèmes sociaux.
Et ça ne s’arrête jamais, on a beau ce dire « après cette série-là, j’arrête » il y en à d’autres, plein d’autres !
Fini le temps où j’attendais impatiemment la trilogie du samedi toute une semaine pour savoir ce qui arrive à Buffy. Si je le voulais je pourrais me faire un revival années 90, les 7 saisons d’un coup, et dire adieu à ma vie sociale par la même occasion. Et quelque part c’est trop de pouvoir pour moi.
J’imagine/ j’espère pour ma santé mentale que passé la passion des débuts, Netflix deviendra moins intéressant, moi plus raisonnable. Affaire à suivre, mais si je ne réapparais pas de l’été, c’est qu’à force de fixer l’écran de mon ordinateur, j’aurais été aspirée.