Deux classiques de la littérature que j’ai trop longtemps ignorés

J’ai outrageusement déserté ce blog depuis fin 2015, et les derniers mois sont passés à une allure folle. Pour me faire pardonner, je reviens avec deux petits conseils de lecture.

C’est le genre de livre que la jeunesse anglo-saxonne doit étudier à l’école. En tant que bonne française, je suis un peu passé à côté. Jusqu’à récemment où l’envie m’a prise de réparer mes lacunes. La conclusion : ces deux livres méritent amplement leur statut de classiques, et si comme moi vous avez réussi à passer à côté, cet article est pour vous.

Commençons par un g51h-splf2fl-_sx307_bo1204203200_ros coup de cœur : «  Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » d’Harper Lee. Ce livre est brillant. On vit l’histoire à travers les yeux de Scout, notre héroïne, une petite fille, dans l’Alabama de la Grande Dépression. C’est le premier point fort de ce livre, nous faire adopter un point de vue d’une enfant de 5 ans, ça fonctionne très bien et donne par moment un côté léger et frais a u récit. Mais le livre à une dimension bien plus grande que ça, car le père de Scout, Atticus Finch, un avocat, est commis d’office a un cas pour le moins polémique dans sa petite ville. Ce livre provoque plein d’émotion, et c’est une de ses lectures dont on sort changé. J’avoue que j’ai en grande parti voulu lire ce livre pour son titre, que je trouvais très accrocheur et qui m’a toujours intrigué, avant même de comprendre ce qui se cache derrière. J’aime d’autant plus le titre maintenant que j’en comprends la signification. Ce livre est vraiment à ne pas manquer. J’en dis probablement trop peu pour ne pas en dire trop, mais ce fut une jolie claque littéraire pour moi.

Dans un registre plus politique, mais aussi très divertissant, j’ai lu « la ferme des animaux » de Georges Orwell. Satire du stalinisme, animalfarmcette fable où des  animaux se révoltent contre les hommes se lit vraiment facilement, on s’amuse à reconnaître qui est le véritable personnage historique se cachant derrière chaque cochon. Le parallèle est vraiment bien fait entre ce qui ce passe à la ferme, et ce qui s’est passé dans le régime communiste russe, des idéaux de la révolution, à la dictature. Plus accessible que 1984, un autre très bon livre de cet auteur, et bien moins autobiographique que « dans la dèche à Paris et à Londres » dont j’ai récemment parler et que je recommande hautement (j’ai réussi à convertir deux personnes de mon entourage et à chaque fois il fait l’unanimité), on est encore une fois sur du bon classique très plaisant à lire.

Mais si vous devez n’en lire qu’un, clairement le plus touchant des deux, c’est l’oiseau moqueur.