Mémoire d’une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir

Aujourd’hui je vais te parler de Simone de Beauvoir.

Il était une fois une jeune fille de 17 ans qui avait une vision complétement idéalisée des hommes, de l’amour, de la vie – en un mot j’avais trop regarder les dessins animés Disney.

Et puis cette jeune fille eu entre les mains Mémoire d’une jeune fille rangée, et commença à se comprendre un peu mieux.  L’un des livres les plus accessibles de Simone de Beauvoir,  cette autobiographie l décrit d’abord l’enfance rangée d’une petite fille plutôt sage.  Et puis une prise de conscience progressive, grâce à la littérature, à des rencontres, et a une tragédie personnelle, qui l’amèneront loin des voies toutes tracées pour les femmes de son époque. Enseignante, philosophe, sociologue, intellectuelle, écrivain,  je la trouve impressionnante et j’ai un peu toute l’admiration du monde pour elle. C’est aussi bien écrit et honnête, elle ne cherche pas à se glorifier ce qui est parfois un travers du genre autobiographique.

Si tu ne connais pas Simone de Beauvoir, je te conseille de commencer par là. Mais tout ce qu’elle a écrit vaut le détour, du reste de son autobiographie qui nous emmène dans un Paris d’une autre époque, plein d’intellectuels et de philosophes comme si on y était, à ses romans, notamment l’invitée, jusqu’à ses lettres à Nelson Algren. Sans oublier le Deuxième Sexe bien évidemment, mais dont certaines parties sont moins faciles à digérer.

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“Je veux tout, tout de suite, et que ce soit entier, ou alors je refuse” Jean Anouilh, Antigone

Mon cher lecteur, ma chère lectrice

Je doit te dire que les Antigones me défrisent un peu avec leur discours soit disant féministes et leur opposition aux Femen . Et surtout avec leur “élégance”, avec leurs jolies coiffures, leur belles robes blanches de jeunes filles pures.  Je sais pas pourquoi ça m’a fait pensé aux pubs de la femme Lanvin dont mademoiselle Agnès c’était brillamment moquée.  Mais là j’ai un peu la critique facile et légère.

Mon vrai problème c’est leur discours sur la complémentarité, se construire avec les hommes et pas contre eux, le coté “c’est trop bien d’être épouse et mère et amante”.

Mon point de vue c’est que là où elle n’ont pas complétement tort c’est que les femmes devraient être aussi appréciées dans leur différences. Un exemple qui me vient à l’esprit c’est le fait que les aidants naturels volontaires qui prennent soin des enfants ou des  personnes agées atteintes de  maladies de longue durées sont beaucoup plus souvent des femmes, qui pour des tas de raisons (pas forçément biologique) endossent ce rôle difficile.  Hors comme par hasard on accorde pas de valeur, surtout économique, à ce genre de qualités.

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