Et toi, tu fais quoi dans la vie?

Cher lecteur,

Alors oui j’ai rien écris ici depuis un an. Comme je l’indiquais dans mon dernier article, j’ai trouvé un emploi, mais ce n’est pas ma seule excuse pour cette absence prolongée. Ajoutons à ça les formulaires d’immigration à remplir, du bénévolat, les jeux vidéos à finir, et un cours d’écriture qui m’a fort absorbé, bref, j’ai disparu. Mea Culpa.

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Cela fait 1 an que je suis travailleuse freelance, seule, de chez moi, avec pour tout collègue le chat, à faire des tâches que je n’aurais jamais imaginé faire.

Et cela fait 1 an que je me questionne aussi, si cela est fait pour moi, que je me réveille stressée le matin en pensant aux défis que j’ai peur de ne pas savoir bien relever. Et que d’avoir des collègues me manque (même ce/cette collègue insupportable dont on se plaint à ces amis, on en a presque tous eu, j’en suis sûre).

J’ai quand même de la chance qu’a 30 ans passé ce soit la première fois que les questions d’orientation professionnelle me taraudent, c’est que jusqu’ici j’ai été bien lotie, j’ai eu un parcours d’étude supérieur tout ce qu’il y a de plus linéaire, et puis j’ai trouver un emploi que j’aimais (en passant par un stage qui m’a plu aussi). Mais le déménagement au Canada à tout changer.

Les questions type dois-je me réorienter? Dans quoi? Et refaire des études? Mais j’ai 30 ans et des brouettes, je voulais autre chose, moi, pour mes 30 ans, dois-je juste traverser cette phase en espérant que ça passe? Me faire coacher?  reviennent constamment me hanter.

Mais finalement, ça fait partie de l’aventure humaine de nos jours où les carrières ne sont plus à vie, et je me rend bien compte que je suis loin d’être la seule à être un peu perdue au milieu de la forêt en attendant de trouver un chemin qui me conviendra mieux.

Bref, si toi aussi tu as ce genre de questionnements, ou encore mieux que tu es sorti/e d’une impasse un peu similaire,  hésite pas à me raconter en commentaire, ça m’intéresse!

Chercheuse d’emploi dernier volume: j’ai enfin trouvé!

J’ai de nouveau complètement négligé mon blog ces derniers mois, mais j’ai une bonne excuse, j’ai trouvé un emploi! Et oui, quelqu’un a enfin bien voulu me confier des choses à faire. Par conséquent ma petite série d’articles sur la recherche d’emploi touche à sa fin. Néanmoins j’ai quand même quelques réflexions et conclusions à partager sur l’expérience de chercheuse d’emploi pour clore ce chapitre.

La recherche d’emploi, ça brise un peu l’ego

J’ai beau être diplômée et avoir travaillé un paquet d’années, les refus et les absences complètes de réponses m’ont vite atteinte. Les listes interminables de compétences m’ont certes fait réfléchir à tout ce que je sais faire, mais elles ont aussi mis en lumière tout ce que je ne sais pas. J’ai parfois eu l’impression que je ne sais absolument rien faire.

Il faut demander de l’aide, toujours

Les premiers mois de ma recherche, dans un pays tout nouveau pour moi, j’ai voulu me débrouiller toute seule. Pour être honnête sur toute la ligne, la situation s’est débloquée à partir du moment où j’ai suivi un atelier de recherche d’emploi qui m’a aidé à comprendre les subtilités locales, et surtout à avoir un regard de professionnels sur mes candidatures. Les choses se sont vite débloquées après ça. Mieux vaut tard que jamais, mais si j’avais été cherché de l’aide plus tôt, peut-être que les choses se seraient débloquées deux trois mois plus tôt aussi, et c’est définitivement la leçon que je retiens pour le futur.

Les problèmes ne s’arrêtent pas au moment où on trouve un emploi

Commencer un nouvel emploi est parfois un challenge au même titre que la recherche, surtout quand on change de domaine. Mon premier mois d’emploi, je me suis sentie plusieurs fois perdue et j’ai eu un stress important à gérer. On a beau se dire que la vie sera tellement plus facile et plus belle quand on aura un emploi, on oublie quand même vite les soucis et le stress qui existent aussi de l’autre côté du miroir.

Ne pas être « juste » une chercheuse d’emploi

 Deux choses m’ont particulièrement aidée à rester à flot pendant ma recherche d’emploi. Le bénévolat d’abord, qui m’a rappelé que je sais faire des choses, m’a fait rencontrer des gens, et m’a rappelé que je pouvais donner un sens à ma vie et me sentir utile, même sans emploi. Je n’avais jamais sauté le pas auparavant, et c’est pour moi une belle découverte. La course à pied ensuite, qui m’a permis de me débarrasser de plein d’anxiété et de tensions, et qui a limité un peu les dégâts du côté sédentaire de la recherche d’emploi. Si j’ai un conseil pour les chercheurs d’emploi, c’est de sortir au moins pour marcher un peu tout les jours, priorité à la santé!

Je ne prétends pas être experte sur le sujet, mais je suis contente d’avoir pu partager cette expérience dont il n’est pas toujours facile de parler.

 

Si vous souhaitez lire ou relire les précédents articles sur mon expérience de recherche d’emploi:

Chercheuse d’emploi Vol.1, Vol.2, Vol.3, Vol.4

 

 

Chercheuse d’emploi volume 4 : 6 mois, ça se fête !

Cette semaine, ça fait 6 mois que je cherche un emploi, que j’écris des lettres pour lesquelles je ne reçois le plus souvent aucune réponse humaine, 6 mois que je perds un peu plus  confiance en moi chaque jour, mais 6 mois que je persévère pour me faire une place dans un pays qui n’est pas le mien.

6 mois que je lis des articles qui m’expliquent que si je ne trouve pas, c’est de ma faute, que je fais sûrement quelque chose de travers, mes lettres, mon CV que j’ai modifié sans relâche. 6 mois que ça ne fait pas de différence.

6 mois que quand les gens prennent de mes nouvelles, la première question n’est même plus « ça va ? », mais « la recherche d’emploi, ça avance ? ». 6 mois que j’ai des hauts et des bas, qu’un jour tout me semble possible, pour me dire le lendemain que je ne me sens plus qualifiée pour rien.

6 mois que je discute avec d’autres chercheurs d’emploi, qu’on se soutient, que j’admire les plus jeunes que moi qui, tout juste sortis des études, doivent enchaîner les stages dans l’espoir de décrocher un premier emploi, et qui s’accrochent bien que ce soit injuste que leur entrée dans le monde du travail se passe si difficilement.

6 mois que je suis heureuse de vivre avec mon copain, que je me sens malgré tout plus stable et en paix alors que mon avenir est paradoxalement si incertain. Je ne regrette toujours pas d’être partie, et j’ai toujours envie de me battre pour rester et me faire une place ici.

Enfin bref, j’écris cet article pour dire que 6 mois de recherche d’emploi, ça demande du courage et ça se fête.

Mais j’aimerais autant ne pas fêter un an sans travail, alors je change un peu d’approche. J’ai commencé  à faire du bénévolat pour  rencontrer des gens, et pour utiliser mon cerveau pour autre chose qu’écrire des lettres qui restent ignorées. Je m’inscris a des sessions organisées par des associations pour revoir mon CV et mes lettres, en espérant que quelqu’un me donnera la formule magique qui ouvrira la porte des entretiens d’embauches.

Enfin bref, ça fait 6 mois que je fais ce que je peux, que j’essaye, et je n’ai pas d’autre choix que de continuer. Bonne chance à tous ceux et celles qui sont dans cette galère!809

Chercheuse d’emploi, volume 1

Mon cher lecteur, ma chère lectrice

Suite a mon changement de pays récent, ça fait deux semaines que je suis sans emploi, après des années dans un CDI ou j’étais tout à fait bien pourtant. J’ai donc bien envie de te parler de mon quotidien de chercheuse d’emploi en territoire étranger.

En ce moment j’occupe mes journées à plusieurs choses, et en premier lieu bien sûr, les candidatures. Dans mon domaine, il n’y a pas dix milles annonces par jours, alors je soigne plutôt la qualité que la quantité. Je ne me suis pas encore mise aux candidatures spontanées, mais ça devrait venir quand je n’aurais aucune offre à me mettre sous la dent après le petit déjeuner. Je me suis aussi intéressée un peu à mon profil LinkedIn et je lis tout les conseils pour améliorer le mien qui était un peu laissé à l’abandon.

En ce moment je redécouvre les joies des cours en lignes. Maintenant que j’ai du temps, j’en profite pour prendre les cours qui m’intéressent. Il y a plein de sites différent comme edx, coursera, allison… D’ailleurs ce n’est pas juste un passe temps, quand je vois des compétences que je n’ai pas encore dans certaines annonces auxquelles je réponds, j’essaye de pallier à ce manque en faisant des cours qui correspondent.

Comme je me sens un peu seule au moment du déjeuner, j’écoute des podcasts ou des livres audio. J’ai récemment écouté celui de Marie Kondo sur le rangement. Et ses conseils ont fait des miracles dans mon placard à vêtements pour l’instant parfaitement rangé, pourvu que ça dure. Et on m’a conseillé un fantastique podcast qui décortique Harry Potter, autant les livres que l’adaptation cinématographique, que je conseille fortement, witch please (en anglais).

Sinon, je lis aussi « Finding your element » de Ken Robinson, pour prendre le temps de réfléchir à ma carrière et si je fais vraiment ce qui me correspond le mieux. Je n’en suis qu’au chapitre 3, le livre ne fera pas de miracle pour moi je pense, mais il pousse à se poser des questions intéressantes.

Bref, pour le moment  j’essaye de ne pas paniquer par rapport à ma transition professionnelle, et à prendre tout ça comme une opportunité de faire quelque chose de différent. Je dois vous laisser, car j’ai un chat qui a décidé que j’ai assez écrit et qui me signifie son agacement en marchant sur le clavier et en effaçant des phrases.blog_yummypets_accro_chat5_03_14-1024x775

 

 

Conseils pour vaincre la procrastination à l’approche des vacances

Ma petite lectrice, mon petit lecteur,

Les vacances approchent et mon esprit a tendance à aller vagabonder n’ importe où, dans des champs de pâquerettes, à la plage, mais certainement pas dans mon bureau et concentré sur mon écran d’ordinateur, ça c’est sûr.

Mais vu qu’avant les vacances ont a tout de même souvent des choses qu’on doit impérativement boucler avant de décarrer, voilà mes astuces anti-procrastination soigneusement  accumulées par une procrastineuse qui lutte contre cette tendance.

Et oui, je l’avoue j’ai une legère tendance à la procrastination, parce qu’une tache me parait tellement fastidieuse que ça me stresse, et là c’est l’angoisse de la page blanche, zéro inspiration. Ou alors un problème d’organisation concernant ce qui est prioritaire, qui fait que je ne sais pas par quoi commencer et que je passe frénétiquement d’une tâche à l’autre sans rien achever. Et là, c’est le drame, des pensées qui n’ont rien à voir avec le travail arrive, ou alternativement je vais voir un truc qui n’a rien à voir sur internet.

Oh une pâquerette, ah encore une autre pâquerette, ce serait tellement bien de faire la sieste au soleil dans un champ de pâquerettes là tout de suite.

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