Cours toujours.

Moi et le sport, clairement, ça a toujours fait deux.  Depuis le traumatisme des mauvaises notes au lycée parce que je ne courais pas assez vite, et les séances par équipe ou j’étais systématiquement la dernière choisie tout ça parce que j’ai une coordination un peu douteuse face à un ballon, j’avais fait un rejet massif. Les questions comme « et toi le sport, tu t’es inscrite a une salle de gym » amenaient systématiquement un « moi, payer pour faire du sport, mais jamais, il faudrait ME payer oui» de ma part.

Mais voilà, un gros trop plein de stress dans ma vie m’a récemment donné envie d’aller évacuer un peu mes soucis en courant.Ça fait un mois et demi que j’ai débuté, et j’y ai vraiment pris goût, à mes petites séances course-a-piedde footing dans le parc deux fois par semaine. Je suis super fière de moi quand je fini une séance, et on se sent vraiment détendu après (merci les endorphines il parait).

Donc voilà, comme mes débuts ce passe plutôt bien et que je ne souffre pas trop de courbatures et tout ça, j’aimerais partager avec vous mes humbles conseils de coureuse grande débutante pour ceux ou celles d’entre vous qui voudrait profiter de l’été pour s’y mettre.

1/ Y aller progressivement: quand on part de zéro pratique sportive comme moi, ou qu’on n’a pas couru depuis des lustres, je pense que c’est le maître mot. Je conseille les programmes débutants qu’on trouve sur ce site, je suis en train de faire celui en 12 semaines mais c’est possible d’avancer plus vite, en 6 semaines, avec pour objectif d’être à l’aise sur un footing de 30 minutes. J’ai rentré les séances une à une dans l’appli gratuite interval timer- HiiT Training, qui me dit quand courir et quand marcher. Si même moi j’arrive à faire ces objectifs-là, c’est que c’est à la portée de tout un chacun.

2/S’étirer: Quand je ne m’étire pas après la séance, j’ai des courbatures, et je n’aime pas ça. Du coup, je m’étire. Je conseille les étirements de cette vidéo sur youtube – perso je les ai noté comme j’ai pu sur mon téléphone pour les faire dans le parc après avoir marché un peu à la fin de la séance, et ça fait tout à fait l’affaire.

3/ S’équiper: Pour la course l’équipement le plus indispensable, même quand on débute tout juste, c’est des bonnes chaussures de courses. Tous mes amis plus expérimenté ont insisté sur ce point. Ça vaut vraiment l’investissement car c’est plus agréable et surtout ça évite de se blesser inutilement. Allez demander conseil chez Decatruc ou tout autre boutique de sport, et il n’y a pas de honte à débuter (je dis ça car je me sentais moyen légitime quand j’ai été acheté les miennes alors que je galerais à courir 5 minutes d’affilées). Enfin je me suis aussi acheter un brassard pour mon téléphone, un maillot et un soutif spécial sport, mais je n’ai pas fait plus d’investissement que ça.

4/La régularité: Au début je ne voulais courir qu’une fois par semaine, puis je me suis rendu compte qu’il m’en fallait un peu plus pour progresser. J’avais envie d’enfiler mes baskets en semaine aussi de toute façon, les jours de stress au travail particulièrement. Il faut prendre le temps deux fois par semaine, plus si l’envie vous prend, et la progression en terme d’endurance et de vitesse se fera vite sentir.

Et voilà vous êtes prêt(e)s à vous y mettre, tout(e) seul(e) ou avec des potes !

La rentrée : Des projets dans tous les sens

Ma bien gentille lectrice, mon bon lecteur,

Depuis que je suis revenue de vacances, j’ai soudain des envies de me lancer dans une multitude de projets à la fois, moi qui me laissais couler tranquillement dans la sécurité et la douceur des habitudes quotidiennes ces derniers mois. Cette année, point de grise mine au retour des vacances, mais un cerveau en ébullition.

D’abord, il y a mon joyeux désordre,  avec lequel je cohabite pacifiquement depuis des années, et qui soudain me sort par les yeux. D’un coup d’un seul, j’ai envie de devenir ordonnée.

Pour ne pas faire comme d’habitude et m’épuiser à ranger vite fait une pièce pour abandonner la lutte aussitôt, j’ai acheté un livre qui parle de l’organisation, et qui préconise de s’y prendre petit à petit et de bien réfléchir à ce dont j’ai besoin, pour que la nouvelle organisation marche pour longtemps. Alors je vais suivre ces conseils, faire des plans de bataille, ranger un espace à la fois. A ce sujet, tu remarqueras, ou pas, que j’ai changé les catégories de mon blog pour que tu t’y retrouve mieux.

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Partir Seule

Mon petit lecteur, ma très grande lectrice

Comme l’a si bien chanté Barbara , la solitude, c’est une conne. Non elle a pas utilisé ces termes-là, mais je traduis.

La solitude, c’est déjà pas top au quotidien. Mais alors en vacances, on touche le fond.  Cette année j’ai dû faire une nouvelle fois face à la dure et froide réalité : le prince charmant n’est pas là pour m’accompagner et courir au ralenti sur des plages exotiques avec moi.

Tu dois te dire, il y a les vacances entre potes, ou alors c’est que t’a pas d’amis ? Pour la deuxième partie la question, je répondrais que j’en ai mais surement pas assez. Pour des raisons nombreuses et variées,  qui inclut des vacances en couples, des étudiants et autres sans le sous en tout genre, et peut-être bien un soupçon d’impopularité, je n’ai pas de travel buddy.  Et j’ai surement quelques personnes à visiter a l’étranger, mais l’été, les gens ont une fâcheuse tendance à partir en vacances, et je souffres d’une peur chronique et profonde de déranger qui m’empêche de demander, en plus.

Pour tout te dire, j’ai vraiment tardé à me décider, tant cette situation me pesait. Puis j’ai réfléchi à mes expériences passées, et j’ai fini par comprendre le genre de vacances que j’aime, et qui sont le plus amusantes pour moi compte tenu du facteur solo. Donc dans quelques semaines, je m’en irais seule, avec ma valise, ma carte qui remplacera avantageusement un sens de l’orientation défectueux, et quelques bouquins pour me tenir compagnie le soir, vers mon voyage organisé à l’arrache.

Je sais je te peins un noir tableau de la situation. Mais il y a un fait qui devrait t’interpeller dans l’histoire : je pars quand même. Parce que ça en vaut la peine. Parce que malgré les moments de loose et d’anxiété que partir toute seule peut générer, j’ai envie de voir le monde, d’être dépayser, d’apprendre, et de partir à l’aventure.  A chaque fois que j’aurais la chance de pouvoir le faire, je prendrais mes clics et mes claquettes.  La morale de l’histoire, si il t’en faut une, c’est que rien n’est impossible pour les toutes seules de ce monde, et que si tu as envie de voyager, mais personne avec qui le faire, sois courageuse et fonce, tu le regretteras pas!