King’s Quest: mon nouveau jeu vidéo coup de coeur

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Pour moi, peu importe le genre des jeux vidéos, ce qui compte, c’est un bon scénario. J’aime quand l’histoire, m’amuse, m’émeut, me fait peur, ou bien me fait réfléchir.

J’ai récemment fini un jeu vidéo qui m’a transporté dans un monde de conte de fée un peu loufoque: King’s Quest. Apparemment, la première série de jeux King’s Quest était très populaire dans les années 80. Mais pas besoin de la connaître pour apprécier le King Quest de 2015. Ce jeu plein d’aventures, de puzzle et d’énigmes ce divise en plusieurs épisodes. Graham est un vieil homme qui aime raconter ces histoires de jeunesse à sa petite fille. Chaque épisode retrace un pan important de la vie de Graham, apprenti chevalier à Daventry et avide d’aventure.

triompheLe royaume de Daventry a des habitants hauts en couleur, des trolls et des gobelins, et des animaux a très fortes personnalités.  Le personnage principal est super attachant, maladroit, mais plein de bonne volonté et d’enthousiasme, avec une passion légèrement irritante pour les jeux de mots pas très réussis. Notons qu’il chevauche un hamster géant, pour vous donner une idée de l’ambiance générale.

graham 2Le joueur doit faire des choix importants, explorer des zones, trouver des objets et parler a des personnages pour récolter des indices et résoudre des quêtes amusantes. Il y a un vrai plaisir à chercher des solutions tantôt logique, tantôt absurdes. Le tout dans la bonne humeur, très éloignée de l’ambiance lourde de certains jeux Telltale auxquels j’ai joué récemment (comme Walking Dead ou Game of Throne, tout les deux très bons mais pas facile à endurer psychologiquement).

King’s Quest est un beau jeu, plein d’imagination, drôle, bien ficelé, et l’histoire racontée par Papy Graham vaut vraiment le détour. Bref, je vous le conseille vraiment, surtout si vous êtes nostalgique de l’époque où vous aviez droit a un conte avant de dormir.

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Chercheuse d’emploi volume 4 : 6 mois, ça se fête !

Cette semaine, ça fait 6 mois que je cherche un emploi, que j’écris des lettres pour lesquelles je ne reçois le plus souvent aucune réponse humaine, 6 mois que je perds un peu plus  confiance en moi chaque jour, mais 6 mois que je persévère pour me faire une place dans un pays qui n’est pas le mien.

6 mois que je lis des articles qui m’expliquent que si je ne trouve pas, c’est de ma faute, que je fais sûrement quelque chose de travers, mes lettres, mon CV que j’ai modifié sans relâche. 6 mois que ça ne fait pas de différence.

6 mois que quand les gens prennent de mes nouvelles, la première question n’est même plus « ça va ? », mais « la recherche d’emploi, ça avance ? ». 6 mois que j’ai des hauts et des bas, qu’un jour tout me semble possible, pour me dire le lendemain que je ne me sens plus qualifiée pour rien.

6 mois que je discute avec d’autres chercheurs d’emploi, qu’on se soutient, que j’admire les plus jeunes que moi qui, tout juste sortis des études, doivent enchaîner les stages dans l’espoir de décrocher un premier emploi, et qui s’accrochent bien que ce soit injuste que leur entrée dans le monde du travail se passe si difficilement.

6 mois que je suis heureuse de vivre avec mon copain, que je me sens malgré tout plus stable et en paix alors que mon avenir est paradoxalement si incertain. Je ne regrette toujours pas d’être partie, et j’ai toujours envie de me battre pour rester et me faire une place ici.

Enfin bref, j’écris cet article pour dire que 6 mois de recherche d’emploi, ça demande du courage et ça se fête.

Mais j’aimerais autant ne pas fêter un an sans travail, alors je change un peu d’approche. J’ai commencé  à faire du bénévolat pour  rencontrer des gens, et pour utiliser mon cerveau pour autre chose qu’écrire des lettres qui restent ignorées. Je m’inscris a des sessions organisées par des associations pour revoir mon CV et mes lettres, en espérant que quelqu’un me donnera la formule magique qui ouvrira la porte des entretiens d’embauches.

Enfin bref, ça fait 6 mois que je fais ce que je peux, que j’essaye, et je n’ai pas d’autre choix que de continuer. Bonne chance à tous ceux et celles qui sont dans cette galère!809

Ces jeux vidéos qui m’ont transporté ailleurs

J’ai déjà parlé précédemment du fait que j’aime énormément les jeux vidéos.  Pourtant ils ont plutôt mauvaise presse, perte de temps, incitation à la violence, et j’en passe.

Pour moi, un bon jeu vidéo, c’est comparable à un bon livre, ou a une bonne série, c’est juste un autre média. Et certains jeux ont particulièrement réussi à me transporter dernièrement grâce à un bon scénario ou à un univers bien construit qui permettent de s’évader un peu.

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The Witcher 3: le game of thrones du jeu vidéo

The Witcher 3 est très connu des gamers, car c’est un très bon jeu avec un monde extrêmement bien construit et détaillé. On incarne Geralt de Riv, un sorceleur à la recherche de sa fille d’adoption dans un monde moyenâgeux ou les elfes, les nains et les monstres cohabitent tant bien que mal avec les humains. La profession de Geralt, c’est de chasser les monstres et lever les malédictions, au cours de quêtes passionnantes.  Le grand atout de ce jeu, c’est que les protagonistes ne sont pas tous blancs ou noirs, mais plutôt gris. Et le jeu donne souvent des choix dans les dialogues, qui sont rarement évident. Une vrai perle de la fantasy.

Mass Effect: pour ceux qui rêvent d’aller explorer l’espace

Le jeu qui a eu toute mon attention, avant the Witcher, c’est la trilogie Mass Effect. Pas toute jeune, mais tout aussi prenant. Dans ce space opéra, on incarne le commandant Shepard (que l’on peut customiser, homme ou femme), qui avec une équipe d’humain et d’extraterrestre, se retrouve à enquêter à travers l’espace. Encore une fois, la force du jeu, c’est ce monde de science fiction bien construit, car on se promène dans des villes futuristes. Le jeu a une dimension politique, car les relations avec les autres espèces et la coopération intergalactique sont au cœur du jeu.

Stardew Valley, ou si j’étais agricultrice dans une ville toute choupie

Dans un autre genre, mon autre obsession, c’est Stardew Valley. Un petit jeu tout mignon, ou l’on customise son fermier, pour aller reprendre la ferme de grand père à Stardew Valley.  Au programme, cultivé les fruits et les légumes de saisons, élevé des bêtes, gagné de la street-cred  l’amitié avec les habitants de la charmante bourgade de Pelican Town. On peut même se marier, faire des bébés, lutter contre une entreprise sans cœur, pêcher et j’en passe.

Et bim, 30 ans!

30 ans!

On croit qu’on a toute la vie pour faire tout ce qu’on veut, et puis un jour, ça arrive sans crier gare, on a 30 ans.  Et ça m’est arrivé  récemment. Bon d’accord, je dramatise un peu, avoir 30 ans c’est pas la fin du monde, c’est juste un palier significatif, rien de bien grave.

Mes 30 ans n’ont pas grand-chose à voir avec l’idée que je m’en faisais il y a quelques années. Je ne suis pas propriétaire, je n’ai pas d’enfant. L’emploi en CDI avec évolution de carrière possible, je l’avais encore à 29 ans. Et puis j’ai laissé ça de côté pour rejoindre quelqu’un. Clairement, je ne corresponds pas à la définition de la trentenaire qui avance vers le succès.

J’ai l’impression de commencer cette nouvelle décennie avec si peu de choses et tellement à la fois.  Partir c’était un gros risque, et vu l’avancée fulgurante de ma recherche d’emploi (non), j’ai souvent la peur au ventre quand je pense à mon futur professionnel.

Le futur justement, j’espérais bien qu’à 30 ans il serait moins incertain que ça. Mais s’il y a une chose que j’ai apprise ces dernières années, c’est que peu importe à quel point j’essaye de contrôler l’avenir, de le prédire, de le préparer, la vie finit toujours par envoyer des twists.

D’un autre côté, je commence cette nouvelle décennie au côté d’une personne à qui je tiens, et armée d’une confiance en moi qui n’était pas vraiment là il y a 5 ou 10 ans. C’est un peu bizarre, de repartir sur une page blanche à mon grand âge. Tout est à refaire, les amis, la carrière. Ce qui diffère d’avant, c’est la peur, qui me ronge quand même un peu moins facilement. J’arrive à cette étape de ma vie sans plan de bataille, j’espère juste que j’arriverais à construire quelque chose sur tout ce que j’ai appris dans ma vingtaine. Génération 1987, à notre trentaine!

Chercheuse d’emploi Volume 3 : Quand ça s’éternise

Passé les premières semaines où la recherche d’emploi se passait plutôt bien et où j’ai même obtenu un entretien, c’est la douche froide. Trois mois et pas d’emploi, avec en plus souvent un silence radio face à mes candidatures.Parfois, envoyer une candidature commence à ressembler à envoyer une bouteille à la mer, vu le peu de chances de réponses.

Forcément, certains jours la bonne humeur et ma volonté de ne pas vivre mal cette situation ne sont pas toujours les plus fortes.

Je suis partie avec la fantaisie qu’après un mois ou deux, je retrouverai vite un emploi et que j’aurais droit à mon happy ending, avec l’amoureux et un super emploi sur le même continent comme je voulais. Mais je me doutais bien au fond, que ça pourrait prendre plus longtemps, que débarquer dans un nouveau pays c’est aussi prendre des risques.

La recherche d’emploi, quand ça s’éternise, ça devient un peu une épreuve, et rester motivée n’est plus aussi simple qu’au début.

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Un élément que je tiens à souligner c’est la compréhension que je rencontre auprès de ceux qui ont vécu cette situation comme moi, l’amie qui a dû chercher un an et qui me dit que je fais tout ça très bien, qu’en plus c’est une bonne idée de suivre des cours en ligne et d’aller courir au club de gym, et qui en gros trouve que je fais du mieux que je peux. Mon copain, qui ayant eu une période similaire, me remonte le moral quand je trouve que je n’ai pas fait assez de candidatures et que le moral flanche.

Il n’y a pas de recette magique face à ça, juste de continuer d’essayer, car qui ne tente rien n’a rien. Parfois, quand la motivation n’est vraiment pas là, j’utilise la méthode du pomodoro pour faire des candidatures. Et souvent, ça marche. Comment je fais ? Je vais sur « tomato timer »  sur internet et lance le compte à rebours, et pendant 25 minutes, je ne fais que ma candidature sans aucune autre distraction. Ensuite, je me laisse 10 minutes de pause et je recommence. Et souvent, je suis étonnée par le peu de temps que ça prend, finalement, une candidature.

J’essaye aussi de rencontrer des gens, pour mieux m’acclimater à cette nouvelle ville,  et j’en croise qui sont dans ma situation, alors j’ai toujours un mot d’encouragement, ou des gens qui s’en sont sorti récemment, et j’écoute leurs conseils.

Si tu as déjà vécu cette situation et que tu as des conseils, je suis preneuse.

Harry Potter forever

En tant que fan de la première heure d’Harry Potter, du genre qui a du attendre patiemment le prochain tome, qui a écrit des fanfictions, et fait des théories sur la suite de l’aventure avec ferveur sur les forums avec d’autres mordus, relire Harry Potter, c’est un peu comme rentrer à la maison après une longue absence.

La vie passant et remplissant mes journées, j’ai un peu oublié Harry dans un coin, mais maintenant que je traverse une phase de changement, j’avais un petit besoin de retour dans ma zone de comfort, c’est à dire Poudlard. J’ai écouter un podcast, witch please, qui m’a replongé dans cette univers tout en me donnant un regard nouveau sur le livre. Je me suis rendue compte plus qu’avant que bien qu’elle ne soit pas l’héroïne, Hermione résoud quand même les 3/4 des problèmes du trio à elle toute seule.

J’ai relu les quatres premiers livres avec cette perspective nouvelle avant de partir sur un nouveau continent. Et depuis que je suis ici, je regarde les films avec Monsieur, qui lui a décrocher au quatrième livre (le malotru) mais est motivé pour tron-weasley-pictures-from-harry-potter-moviesout regarder.

On a beau penser qu’on les connais par coeur, les avoir vu et revu, on sous-estime toujours la joie de retrouver Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint à onze ans dans le premier film (la mignonitude absolue de Ron dans le premier film, on en parle?).

Certes, je peste un peu quand je vois que certains des films laissent beaucoup de détails de côté, le 3 et le 4 notamment, et je me retrouve à expliquer plein de choses à Monsieur, mais globalement, j’apprécie l’expérience, et j’ai hâte de revoir les derniers films, car je ne les ai pas regarder en boucle contrairement aux quatres premiers.

Bref, je ne sais pas trop où je voulais en venir avec cette article, mais je peut conclure qu’on ne grandit jamais trop pour apprécier Harry Potter, et que même si j’adore lire, il y a peu de livre qui me réconfortent que cette série autant dans les temps incertains.

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Chercheuse d’emploi volume 2 : Une visite de mon ami le syndrome de l’imposteur

Cher lecteur,

La recherche d’emploi fait revenir l’un de mes vieux amis dans les spotlights, le syndrome de l’imposteur.

Tout commence face à une annonce, quand je n’ai pas 100 pourcent des compétences requises, et que je commence à me demander ce que j’ai fait de ma vie. Et en moins de deux secondes, je développe un gigantesque sentiment d’échec car je n’ai pas passé ma vie à acquerir les bonnes compétences. Mais que fesais-je donc? (indice: d’autres choses qui sûrement m’ont appris d’autres compétences.)

Et puis ça continue au moment de l’entretien, où me vendre requiert un effort surhumain de ma part. Pourtant j’en ai fait des choses dont je suis fière, pourquoi soudain je ne leur trouve plus de valeur ? Parler à des gens qui ont 20 ans de carrière n’aide pas non plus, car on se rend compte qu’avec 6 ans, on est un peu léger.

Quand je travaille pourtant, rien ne me fait peur, si je ne sais pas faire, je me renseigne, j’apprends, et je fais, et je suis même plutôt contente de me lancer dans des nouveaux défis. Mais en entretien c’est tout ce que j’ignore encore qui me saute aux yeux, et je doute de savoir-faire au mieux ce que j’ai pourtant déjà fait des dizaines de fois.

Viens ensuite la torture poste interview, quand je m’en veux de ne pas avoir été parfaite, quand je me repasse le film de tout ce que je n’ai pas fait parfaitement, et de tout ce que je pense que peut-être j’aurais dû pas dire, ou mieux dire, ou dire différemment.

Enfin bref, le syndrome de l’imposteur, j’aimerais bien pouvoir l’envoyer promener, ça me ferait des vacances. En attendant, je me contente de vivre avec, et de ne pas trop l’écouter. Et toi, tu as réussi à t’en débarasser?

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De retour

J’ai disparu pendant quelque temps, non pas pour regarder intensivément netflix, mais parce que des choses se passaient dans ma vie qui requieraient mon attention.

Mais me voila de retour, et les choses ontdevise2 bien changé dans ma petite vie. D’une part, je vis maintenant avec le monsieur qui vit de l’autre coté de l’océan que j’ai mentionné par le passé. Bonus: Je vis maintenant moi aussi de l’autre coté de l’Atlantique. Et on a un chat, qui aime bien s’asseoir sur mes bras pendant que j’écris et faire tomber des choses du bureau, et qui ne mange ces croquettes que si on ne voit pas le fond du bol .

L’autre changement, c’est que j’ai du quitter mon emploi, prix à payer pour rejoindre Mr Lysette. Ce qui veut dire que j’ai plus de temps pour revenir écrire ici, et que je suis en pleine période de reflection « qui-suis je? » « où vais-je? » , puisque après tout quitte à chercher un nouvel emploi, autant qu’il me plaise autant voire plus que le précedent.

A l’aube de cette nouvelle vie (j’en fait un peu trop là je sais), je compte donc refaire vivre un peu ce blog.

 

 

 

 

La passe miroir tome 1: les fiancés de l’hiver

Je voulais revenir plus longuement sur ce livre qui est la bonne surprise de l’été 2015. J’ai acheté ce livre après avoir vu passer sa couverture quelque part sur internet, je ne me souviens plus où. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Mais je l’ai commencé et je ne pouvais plus le lâché. La Passe Miroir est une trilogie, un livre de fantasy qui se passe dans un monde Belle Epoque mais où la magie à sa place. Le livre est plutôt destiné à un public d’ado/ jeunes adultes, mais c’est parfois là qu’on trouve les meilleures histoires.

Notre héroïne, Ophélie, est mariée par sa famille à un homme dans un clan lointain dont elle ne sait pas grand-chose. Or Ophélie est loin d’être une ado qui rêve de mariage, elle voulait juste qu’on la laisse tranquille à s’occuper de son musée. Elle va devoir suivre ce fiancé, qui s’avère fort peu amical, dans un autre pays très différent du sien, accompagné par une vieille tante pour la chaperonner et veiller à la bienséance.

J’ai adoré ce livre, et la première raison pour laquelle je le recommanderais, c’est son héroïne. Non mais franchement ça fait du bien d’avoir enfin une héroïne pas particulièrement jolie, qui ne fait pas tomber tout le monde sous son charme au premier regard. En plus, tout au long du livre, elle se montre pleine de ressources pour se sortir de situations compliquées, elle ne se plaint pas et affronte les circonstances du mieux qu’elle peut. On peut aussi voir une certaine évolution de son côté solitaire au cours de l’histoire. En plus elle a un pouvoir très chouette que je vous laisse découvrir.

Les personnages secondaires sont aussi tous bien écris et certains sont haut en couleurs, j’aime beaucoup les livres où les personnages ne se divisent pas entre les bons et les méchants, et c’est le cas ici, il y a une certaine complexité chez tout le monde.

J’ai trouvé que l’histoire n’était pas du tout prévisible, elle est moins légère que ce à quoi je m’attendais au début, avec en particulier des intrigues de palais à rebondissements.

Enfin, le monde d’Ophélie et très chouette et très bien construit, même si il est loin d’avoir livré tous ses secrets à l’issue du tome 1. Entre le musée du début, les arches sur lesquelles les villes se trouvent, et un voyage en dirigeable, j’imaginais tout à fait le livre en dessin animé genre Miyazaki.

Bref, ce livre mérite tous les prix qu’il a reçus, j’attends la suite avec impatience. A noter que l’auteur a fait un site assez chouette pour son livre où on trouve entre autre des illustrations et des fans art par ici.

 

Comment j’ai été dévorée par Netflix

Mon petit lecteur, ma petite lectrice

Je t’ai laissé il y a plus d’un mois avec mon palpitant projet de manger 5 fruits et légumes par jours, pleine de bonne volonté. J’allais d’un pas affirmé vers une vie où je ferais du sport (euh non) et où je mangerais équilibrée. J’étais même à ça de devenir végétarienne. Mes bonnes résolutions auront bien tenu deux semaines.

Mais là, ma vie a pris un tournant tragique. Après avoir regardé tous les documentaires sur la nourriture et l’agriculture de Netflix (qui m’ont donc fortement marquée), j’ai ensuite découvert les films. Et puis là, ce fût le drame, je découvris les séries, et Netflix m’avala toute crue.

Je parle au sens figuré, Netflix à juste manger tout mon temps libre. J’étais encore raisonnable, lorsqu’il s’agissait de rattraper « fais-pas çi, fais pas ça » que j’avais raté à la télé. Et puis sur des conseils trop bien avisés, j’ai commencé à regarder Orange is the new black. Et là impossible de m’arrêter. J’ai même acheté le livre, et quand je levais la tête de mon écran d’ordi ou de kindle, il me fallait quelques secondes pour sortir de la prison de Piper. Cette série est dangereusement addictive, et en plus elle porte un regard intelligent sur le système des prisons et les problèmes sociaux.

Et ça ne s’arrête jamais, on a beau ce dire « après cette série-là, j’arrête » il y en à d’autres, plein d’autres !

Fini le temps où j’attendais impatiemment la trilogie du samedi toute une semaine pour savoir ce qui arrive à Buffy. Si je le voulais je pourrais me faire un revival  années 90, les 7 saisons d’un coup, et dire adieu à ma vie sociale par la même occasion. Et quelque part c’est trop de pouvoir pour moi.

J’imagine/ j’espère pour ma santé mentale que passé la passion des débuts, Netflix deviendra moins intéressant, moi plus raisonnable. Affaire à suivre, mais si je ne réapparais pas de l’été, c’est qu’à force de fixer l’écran de mon ordinateur, j’aurais été aspirée.