Harry Potter forever

En tant que fan de la première heure d’Harry Potter, du genre qui a du attendre patiemment le prochain tome, qui a écrit des fanfictions, et fait des théories sur la suite de l’aventure avec ferveur sur les forums avec d’autres mordus, relire Harry Potter, c’est un peu comme rentrer à la maison après une longue absence.

La vie passant et remplissant mes journées, j’ai un peu oublié Harry dans un coin, mais maintenant que je traverse une phase de changement, j’avais un petit besoin de retour dans ma zone de comfort, c’est à dire Poudlard. J’ai écouter un podcast, witch please, qui m’a replongé dans cette univers tout en me donnant un regard nouveau sur le livre. Je me suis rendue compte plus qu’avant que bien qu’elle ne soit pas l’héroïne, Hermione résoud quand même les 3/4 des problèmes du trio à elle toute seule.

J’ai relu les quatres premiers livres avec cette perspective nouvelle avant de partir sur un nouveau continent. Et depuis que je suis ici, je regarde les films avec Monsieur, qui lui a décrocher au quatrième livre (le malotru) mais est motivé pour tron-weasley-pictures-from-harry-potter-moviesout regarder.

On a beau penser qu’on les connais par coeur, les avoir vu et revu, on sous-estime toujours la joie de retrouver Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint à onze ans dans le premier film (la mignonitude absolue de Ron dans le premier film, on en parle?).

Certes, je peste un peu quand je vois que certains des films laissent beaucoup de détails de côté, le 3 et le 4 notamment, et je me retrouve à expliquer plein de choses à Monsieur, mais globalement, j’apprécie l’expérience, et j’ai hâte de revoir les derniers films, car je ne les ai pas regarder en boucle contrairement aux quatres premiers.

Bref, je ne sais pas trop où je voulais en venir avec cette article, mais je peut conclure qu’on ne grandit jamais trop pour apprécier Harry Potter, et que même si j’adore lire, il y a peu de livre qui me réconfortent que cette série autant dans les temps incertains.

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Deux classiques de la littérature que j’ai trop longtemps ignorés

J’ai outrageusement déserté ce blog depuis fin 2015, et les derniers mois sont passés à une allure folle. Pour me faire pardonner, je reviens avec deux petits conseils de lecture.

C’est le genre de livre que la jeunesse anglo-saxonne doit étudier à l’école. En tant que bonne française, je suis un peu passé à côté. Jusqu’à récemment où l’envie m’a prise de réparer mes lacunes. La conclusion : ces deux livres méritent amplement leur statut de classiques, et si comme moi vous avez réussi à passer à côté, cet article est pour vous.

Commençons par un g51h-splf2fl-_sx307_bo1204203200_ros coup de cœur : «  Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » d’Harper Lee. Ce livre est brillant. On vit l’histoire à travers les yeux de Scout, notre héroïne, une petite fille, dans l’Alabama de la Grande Dépression. C’est le premier point fort de ce livre, nous faire adopter un point de vue d’une enfant de 5 ans, ça fonctionne très bien et donne par moment un côté léger et frais a u récit. Mais le livre à une dimension bien plus grande que ça, car le père de Scout, Atticus Finch, un avocat, est commis d’office a un cas pour le moins polémique dans sa petite ville. Ce livre provoque plein d’émotion, et c’est une de ses lectures dont on sort changé. J’avoue que j’ai en grande parti voulu lire ce livre pour son titre, que je trouvais très accrocheur et qui m’a toujours intrigué, avant même de comprendre ce qui se cache derrière. J’aime d’autant plus le titre maintenant que j’en comprends la signification. Ce livre est vraiment à ne pas manquer. J’en dis probablement trop peu pour ne pas en dire trop, mais ce fut une jolie claque littéraire pour moi.

Dans un registre plus politique, mais aussi très divertissant, j’ai lu « la ferme des animaux » de Georges Orwell. Satire du stalinisme, animalfarmcette fable où des  animaux se révoltent contre les hommes se lit vraiment facilement, on s’amuse à reconnaître qui est le véritable personnage historique se cachant derrière chaque cochon. Le parallèle est vraiment bien fait entre ce qui ce passe à la ferme, et ce qui s’est passé dans le régime communiste russe, des idéaux de la révolution, à la dictature. Plus accessible que 1984, un autre très bon livre de cet auteur, et bien moins autobiographique que « dans la dèche à Paris et à Londres » dont j’ai récemment parler et que je recommande hautement (j’ai réussi à convertir deux personnes de mon entourage et à chaque fois il fait l’unanimité), on est encore une fois sur du bon classique très plaisant à lire.

Mais si vous devez n’en lire qu’un, clairement le plus touchant des deux, c’est l’oiseau moqueur.

 

 

“Dans la dèche” avec George Orwell

Une autre trouvaille de l’été, ce livre mérite lui aussi sa propre critique à lui tout seul. J’avais espéré que ce bouquin me ferait relativiser mes propres problèmes, mais il a fait bien plus que ça. C’est un livre qui secoue les préjugés sur la mendicité et la pauvreté.

George Orwell, auteur de la ferme des animaux (que je n’ai pas lu), et de 1984 (que j’ai adoré) a eu une période de vache maigre pendant sa jeunesse, à Paris puis à Londres. Très maigre, la vache.

Dans la dèche, George l’est vraiment, à ne pas savoir si il pourra encore se permettre de dormir dans une pension miteuse demain (pleine de punaises serait plus juste), ou même si il pourra manger.

Le livre permet de découvrir l’envers des décors de Paris et de Londres au début du 20ieme siècle dans les années 1920), côté pauvreté du rideau. George Orwell apporte aussi un point de vue intéressant sur les conditions de travail de l’époque, ainsi que sur la façon dont les pauvres, les vagabonds, les mendiants sont perçues et traités, surtout dans la partie anglaise de l’histoire, où ils errent d’asile en asile sans trop d’autres occupations, et comment leur misère est entretenue quelque part par un système qui rechigne à leur donner vraiment de l’aide.

Malgré les malheurs de George,  ce livre reste étrangement divertissant. En effet George va de déboire en déboire  avec philosophie et humour. Il vit au jour le jour. George n’est pas seul dans sa galère, il rencontre des compagnons de déroutes, certains débrouillards, et certains cassés par la vie. D’autres arrivent à rester eux même dans la misère. Le plus marquant est son ami Boris, à Paris, aussi mal en point que lui mais plein d’optimisme et qui trouve toujours des combines pour dénicher un peu d’argent. La solidarité entre fauchés est touchante et rassurante sur la nature humaine. On met ces sous en commun pour acheter quelques patates, ou du pain. Ou alors on partage ces bons plans pour trouver du thé et une tartine à Londres.

Si vous lisez ce livre, vous vous sentirez certainement bien content(es) de savoir où vous aller dormir ce soir, et de ne pas à avoir à travailler 17 heures par jour à faire la plonge dans un café parisien de 1920. Bien sûr, George a écrit ça après coup, quand il était sorti de la misère, et on sait d’avance que pour lui tout ça est temporaire. Mais comme lui on sort de ce voyage dans la misère parisienne et londonienne forcément un peu changé. Et pourtant j’y suis resté scotché, moi qui m’attendais à un livre sérieux et un peu rébarbatif, j’ai lu ça comme une aventure.

En tout cas, ça m’a rendu George Orwell assez sympathique, et je compte bien combler mes lacunes en lisant la ferme des animaux dans les mois à venir.

 

Ma pile à lire des vacances 2015

Mon petit lecteur, ma petite lectrice

Les vacances arrivent pour moi, et comme je serais enfin déconnecter du travail, d’internet, et de Netflix, je compte retrouver ma nature de rat de bibliothèque, et lire une superbe pile de livre. Je ne suis pas adepte d’un genre particulier, même si j’ai un fort penchant pour la fantasy tout de même. J’ai besoin d’un peu de tout : des livres légers, des histoires d’amour, des livres qui font réfléchir, des livres qui permettent de s’évader…

Trêve de suspens, j’emmène quoi en vacances cette année ?

Version papier

Lettre à Helga- de Bergsveinn Birgisson un petit bouquin tout fin que j’avais repérer l’année dernière. Ce qui m’a donné envie, c’est que c’est une longue lettre d’amour d’un vieux monsieur à une vielle dame, et qu’il se passe en Islande. Je l’ai pris en version papier parce que j’en connais qui vont vouloir me le piquer celui-là, je vais le lire, le prêter, et il va passer entre beaucoup de main de bouquineuses, je le sens.

Le Grand Cœur- de Jean Cristophe Rufin livre que j’ai acheté l’année dernière en vacances, parce que j’aime beaucoup la période où il se passe, et j’ai déjà croisée un peu le personnage principal dans des romans historiques à l’eau de rose (j’ai eu ma période Juliette Benzoni à l’adolescence), donc ça m’intéressait de lire quelque chose de plus centré sur Jacques Cœur. Je n’ai pas réussi à lire plus de quelques chapitres jusqu’ici, mais la plage devrait aider.

Dans la déche à Paris et à Londres de George Orwell – C’est le livre où George Orwell, génial auteur de 1984, nous raconte ses années de galère. D’après une amie, c’est un livre qui aide à relativiser nos misères à nous. J’ai hâte de m’embarquer dans cette galère-là. C’est un peu le bouquin que j’emmène en espérant qu’il me fasse réfléchir et me rende plus sage.

Sur mon Kindle

La Passe Miroir : les fiancées de l’hiver de Christelle Dabos. Je triche un peu en la mettant dans ma PAL, je l’avais acheté pour les vacances, mais je l’ai commencé et terminer avant de partir, et en fait je l’ai lu très vite, car c’est un livre très prenant. Je vous ferais une critique un peu plus longue à mon retour, mais si vous avez envie d’un peu de fantasy, et d’une héroïne originale (et pas l’héroïne typique super belle et adorable dont tout le monde tombe amoureux au premier regard), alors je vous le conseille vivement. Le dessin de la couverture est vraiment joli, alors si contrairement à moi vous avez de la place dans votre bibliothèque, je vous conseillerais plutôt la version papier.

Le Paris des Merveilles, de Pierre Pevel: Après « La Passe Miroir » j’avais soif de plus de fantasy dans un univers ambiance Belle époque, et on me l’a conseillé sur le forum lecture de Madmoizelle. Je n’allais pas partir sans un livre de fantasy tout de même ! De la magie et des créatures féeriques dans le Paris du 19ième, moi ça me donne fort envie d’aller m’y promener. A noter qu’il s’agit du Tome 1 d’une série qui s’intitule « Les enchantements d’Ambremer »

Un garçon convenable : Vikram Seth – c’est un pavé et je ne sais pas si j’aurais le temps de le finir (ni même de le commencer vu tout ce qu’il y a sur ma PAL pour une semaine de vacances) mais c’est la caution « fais-moi voyager » de ma PAL, puisque l’histoire se passe en Inde, au sein d’une famille indienne. Idée aussi dénichée sur le forum de Madmoizelle pour tout vous dire.

Voila voila, je compte bien te faire un petit compte rendu, et même une critique pour les livres qui le mériteront. Je ne sais pas pour toi, mais j’adore vraiment l’été pour ça, je peux enfin bouquiner tranquille, loin des obligations !

 

lectures: la trilogie de l’assassin royal

Quand j’été adolescente, il n’était pas rare que je tombe sur un livre dans lequel j’arrive à m’échapper complètement,  emportée dans un autre monde. Je parle de ces livres que tu commences et que tu n’arrives plus à lâcher, que tu lis pendant le petit déjeuner, à chaque moment libre, et avant de dormir. Même que tu restes éveillé(e) plus tard, juste pour finir ce chapitre.

A l’âge adulte, ça devient plus compliqué. Avec un travail à temps plein, tout de suite on a moins le temps et l’énergie de lire en rentrant le soir. Mais pourtant quand il y a quelques semaines j’ai enfin ouvert la trilogie « l(Assassin Royal de Robin Hobb (que j’ai acheté en anglais, les trois tomes d’un coup pour un prix raisonnable sur mon kindle), j’ai été transporté.

J’avais tenté de lire cette trilogie en français il y a longtemps, en les empruntant à la bibliothèque municipale, j’aurais pu l’acheter, mais l’édition française était  à l’époque coupée en tellement de tomes que s’en était ridicule. Mon budget de l’époque consistant principalement en de l’argent de poche qui suivait difficilement mon appétit de lecture, j’évitais ce genre de séries. Mais je n’ai jamais pu finir cette trilogie en comptant seulement sur la bibliothèque du coin.

Les 3 livres racontent l’histoire de Fitz, fils illégitime d’un prince qu’on amène à la cour du roi Subtil, et je ne peux pas en dire beaucoup plus sans spoiler, mais Fitz à un destin intéressant, et vie de nombreuse aventures et mésaventure pendant le  premier cycle. Le personnage principal est un peu tête à claque parfois, mais quand même attachant, et les personnages secondaires sont tous très bien développés  (notamment mon préféré, un loup, si si tu verras), ce qui fait la forçe de ce livre de fantasy. Le monde féodal de Fitz, ainsi que la magie qui y joue un rôle certain, mais pas abusif non plus, contribue à faire de ce livre un bon « page-turner », un livre captivant.

Il m’a fallu des semaines pour venir à bout des 3 tomes, pourtant je ne le lâchais quasi pas (je marchais avec mon kindle en main sur le trajet du travail pour pouvoir y passer 15 minutes de plus). Je conseille donc ce livre sans hésitation que ce soit pour un adolescent où des adultes, je pense particulièrement que ça peut être une chouette lecture pour l’été.

Tout le bien que je pense des livres de Neil Gaiman

Cher lecteur, cher lectrice

J’avais hésiter à faire un article pour dire combien je déteste les open spaces, et puis il m’est venu l’idée que j’aimerais plutôt écrire à propos de quelque chose que j’aime bien, pour me changer les idées. Donc aujourd’hui je vais te dire tout le bien que je penses de l’auteur Neil Gaiman, parce que dans le genre, pour s’échapper des petits soucis quotidiens, rien de mieux qu’un bon livre qu’on lit les jambes repliés.

keep calm and read Neil GaimanPeut-être que j’aime autant ses livres parce que je suis de la génération qui a lu Harry Potter en espérant qu’il y est des sorciers parmi nous, et des chemins de traverses caches derrière des innocents murs de briques.

J’aime les auteurs qui savent amener de la magie dans notre monde, et Neil Gaiman fait ça très bien, que ce soit la maison des autres parents cachés derrière une porte chez Coraline, ou Londres d’en bas.

Mais Neil Gaiman fait encore mieux que ça.Il arrive à y introduire une certaine dimension un peu glauque, voire effrayante, qui rend ses histoires encore plus palpitantes, et touchantes. Ses livres sont un peu comme un rêve en fait, parfois un peu absurde, parfois un peu effrayant, et qui emmène le lecteur ailleurs à chaque fois.

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« Aimez-vous Brahms… » : Absolument !

  « Aimez-vous Brahms… » est un roman assez court écrit par Françoise Sagan et publié en 1959. Au-delà du titre que je trouve magnifique – et qui n’y est pas pour peu dans ma décision d’acheter ce livre – l’intrigue m’a énormément touché.  L’histoire tourne autour d’une femme de 40 ans, Paule, prise dans un triangle amoureux.  D’un côté Roger, son amant de longue date, mais phobique de l’engagement et loin de lui être fidèle. De l’autre, un nouvel arrivant, Simon, plus jeune, qui s’éprend d’elle.

Outre une écriture magnifique, les questionnements sur l’amour et toute la complexité d’aimer quelqu’un qui ne vous rend pas entièrement heureuse, ainsi que la solitude de Paule ont beaucoup retenu mon attention. Elle est un personnage très réaliste, et même si j’ai eu plusieurs moment pendant la lecture une grande envie de la secouer pour qu’elle prenne de bonnes décisions, au fond je comprenais bien tout son dilemme et ses choix.

Inutile de vous dire que je le recommande donc, en particulier si vous avez envie d’un livre qui se lit quasiment d’une traite.

En bonus un petit peu de Brahms  par ici:

Chez les heureux du monde, on ne manque pas de cruauté

Chère lectrice, cher lecteur

Aujourd’hui je vais parler littérature. Récemment, j’ai enfin pu me résoudre à ouvrir « Chez les heureux du monde » d’Edith Wharton,un roman dont l’histoire ce situe dans l’Amérique juste avant le XXieme siècle. Et chose rare en ce moment, j’ai eu beaucoup de mal à le refermer.

Chez les heureux du monde, c’est l’histoire de Lily Bart, jeune femme dont la famille est déchue mais qui arrive encore a se maintenir dans « le monde », et qui compte bien sur sa beauté pour se trouver un mari. Cette héroïne ambitieuse est l’atout principal qui risque de vous enchainer
L’autre surprise de ce livre c’est les gens qui l’entourent, ces heureux du monde, qui sont d’une cruauté et d’un égoïsme sans pareil, mais absolument crédibles.  Il faut ajouter à tout ça un très beau style, des dialogues qui n’ennuient jamais, où tous les mots comptent. à l’histoire.  Elle est très humaine, un peu prisonnière de ses ambitions et de ce que les autres veulent pour elle. Elle est vraiment attachante parce que pleine de défauts et de dégouts avoués, pas la gentille héroïne habituelle de ce genre littéraire. Mais surtout, elle est touchante car terriblement seule face au monde.

Passez votre chemin si vous voulez retrouver de l’espoir dans la nature humaine. Mais si vous voulez du réalisme sur les élites  et un amour difficile, dont on se demande jusqu’au bout si il va triompher, ce livre est pour vous.

Il existe une adaptation cinématographique, mais pour en avoir vu une partie, je trouve qu’elle ne rend pas totalement justice au livre.

Mémoire d’une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir

Aujourd’hui je vais te parler de Simone de Beauvoir.

Il était une fois une jeune fille de 17 ans qui avait une vision complétement idéalisée des hommes, de l’amour, de la vie – en un mot j’avais trop regarder les dessins animés Disney.

Et puis cette jeune fille eu entre les mains Mémoire d’une jeune fille rangée, et commença à se comprendre un peu mieux.  L’un des livres les plus accessibles de Simone de Beauvoir,  cette autobiographie l décrit d’abord l’enfance rangée d’une petite fille plutôt sage.  Et puis une prise de conscience progressive, grâce à la littérature, à des rencontres, et a une tragédie personnelle, qui l’amèneront loin des voies toutes tracées pour les femmes de son époque. Enseignante, philosophe, sociologue, intellectuelle, écrivain,  je la trouve impressionnante et j’ai un peu toute l’admiration du monde pour elle. C’est aussi bien écrit et honnête, elle ne cherche pas à se glorifier ce qui est parfois un travers du genre autobiographique.

Si tu ne connais pas Simone de Beauvoir, je te conseille de commencer par là. Mais tout ce qu’elle a écrit vaut le détour, du reste de son autobiographie qui nous emmène dans un Paris d’une autre époque, plein d’intellectuels et de philosophes comme si on y était, à ses romans, notamment l’invitée, jusqu’à ses lettres à Nelson Algren. Sans oublier le Deuxième Sexe bien évidemment, mais dont certaines parties sont moins faciles à digérer.

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“Je veux tout, tout de suite, et que ce soit entier, ou alors je refuse” Jean Anouilh, Antigone

Mon cher lecteur, ma chère lectrice

Je doit te dire que les Antigones me défrisent un peu avec leur discours soit disant féministes et leur opposition aux Femen . Et surtout avec leur “élégance”, avec leurs jolies coiffures, leur belles robes blanches de jeunes filles pures.  Je sais pas pourquoi ça m’a fait pensé aux pubs de la femme Lanvin dont mademoiselle Agnès c’était brillamment moquée.  Mais là j’ai un peu la critique facile et légère.

Mon vrai problème c’est leur discours sur la complémentarité, se construire avec les hommes et pas contre eux, le coté “c’est trop bien d’être épouse et mère et amante”.

Mon point de vue c’est que là où elle n’ont pas complétement tort c’est que les femmes devraient être aussi appréciées dans leur différences. Un exemple qui me vient à l’esprit c’est le fait que les aidants naturels volontaires qui prennent soin des enfants ou des  personnes agées atteintes de  maladies de longue durées sont beaucoup plus souvent des femmes, qui pour des tas de raisons (pas forçément biologique) endossent ce rôle difficile.  Hors comme par hasard on accorde pas de valeur, surtout économique, à ce genre de qualités.

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