Ma série préférée du moment: The 100

J’aime beaucoup les séries de science-fiction qui nous promettent un futur difficile. C’est exactement ce qui m’a attiré dans the 100, une série télé de la chaîne américaine CW (entièrement disponible sur Netflix Canada).  Une catastrophe nucléaire a décimé les habitants de la Terre et a rendu la planète inhabitable, mais dans l’espace, une station spatiale abrite les derniers humains. Un groupe de délinquant juvénile est envoyé sur terre pour tester si la terre est de nouveau habitable.

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Je dois admettre que quand j’ai commencé la série, j’en attendais très peu. J’avais même quelques préjugés. Les acteurs avaient tous l’air d’être des ados mannequins, et il y avait toutes les chances pour que ça tourne mal.Mais la série n’a pas cessé de me surprendre et de me maintenir en haleine. Quatre saisons et je suis toujours aussi accro. Je vais vous expliquer pourquoi en essayant de ne pas vous spoiler.

Des personnages qui évoluent

Ce qui m’a accroché au début de la série, c’est les flashbacks qui donnent de la profondeur aux personnages, expliquent leurs caractères, et leurs motivations. Une grande qualité que j’apprécie et que les personnages ne sont pas tout noir ou tout blanc. La série finit par vous faire aimer des personnages haïs au début. The 100 est rarement une série joyeuse, et les traumatismes qui tombent sur les héros les uns après les autres ont des conséquences sur eux.  Alors que je craignais des personnages stéréotypés au début, la série a réussi à bâtir des personnages solides avec des arcs intéressants. La série n’hésite pas à tuer des personnages au cours des saisons, et ce qui est souvent souligné par les fans c’est que ces morts ne sont pas oubliés, ont souvent des conséquences et reviennent de façon intelligente plus loin dans la série.

Une intrigue qui avance à grands pas et surprend toujours

Là où j’apprécie grandement la série, c’est que l’intrigue ne traîne jamais. En une saison, les challenges qui apparaissent sont toujours résolus, et c’est très appréciable. En plus, les scénaristes arrivent toujours à surprendre avec un nouveau problème encore pire pour la saison suivante.

Une série qui pose des questions intéressantes

La série n’hésite pas à poser des questions intéressantes et compliquées. Il y a beaucoup de réflexion sur la question du leadership, qu’est-ce qui fait un bon leader par exemple, et sur survivre, et jussqu’ou doit on aller pour ça.  De plus, la société dans l’arche est devenue assez dure, les ressources primordiales limitées font que n’importe quel crime commis à l’âge adulte est punissable par la mort. La série pose aussi des questions quant à nos rapports à ce qui est autre. Une autre culture qui nous parait absurde ou barbare par exemple.  Bref, je trouve les dilemmes moraux auxquels sont confrontés les personnages fascinants.

Pour résumer, je pense que the 100 est une petite gemme de la science-fiction actuelle, une dystopie très réussie, et je la conseille vivement. J’adore ces séries qui te donnent l’impression qu’un an avant de voir la suite, c’est bien trop long, pas toi ?

Ces séries Netflix que j’ai regardé d’une traite

Si tu suis ce blog, tu connais ma relation passionnelle avec Netflix, qui arrive parfois à me happer et à me faire oublier toute obligation d’être productive ou sociable. Certes, je me calme avec le temps, mais il y a des séries qui sont tellement prenantes, que je reste scotchée. Dans cet article, je vais te parler de deux d’entres elles.

La série historique dont je n’ai pas pu décoller: The Crown

Le jour ou Netflix m’a prévenu que The Crown était sortie, je me suis jetée dessus en rentrant du travail, j’ai enchaîné autant d’épisodes que j’ai pu dans mon temps libre, et j’étais complètement captivée. The Crown est une série historique qui raconte l’accession au trône d’Elisabeth II, nous apprend au passage quelques événements historiques (l’épisode sur le smog, ce brouillard pollué, m’a particulièrement captivé). Les acteurs sont bons, le père d’Elisabeth, la reine, le prince Phillip, sont tous des personnages richement développé. Loin d’être fleur bleue, cette série montre toute la complexité du rôle d’une reine dans une monarchie constitutionnelle. C’est un pari réussi pour Netflix, qui a crée un period drama tout à fait a la hauteur, je trouve que la série est d’une beauté et d’une qualité quasi cinématique.

Ma bande de potes imaginaires qui me fait bien marrer: Community

Tu cherches un monde ou être un looser, c’est pas grave? Où les parties de paintballs prennent des dimensions épiques? Où les personnages sont plus attachants les uns que les autres? Alors Community est fait pour toi. C’est l’histoire d’un groupe d’étudiants d’une université communautaire pas du tout prestigieuse,  qui se retrouve a étudié l’espagnol ensemble, à l’initiative de Jeff Winger, avocat malin qui c’est fait prendre car il a un diplome d’un autre pays ( La Colombie, alors que les gens pensaient qu’il avait un diplome de Columbia). Jeff est bien décidé à avoir son diplôme pour redevenir avocat avec le moins d’effort possible. Mais ensemcommunity-movieble, ils apprendront bien plus que l’espagnol.

C’est une série comique très feel good et rafraîchissante, les personnages sont très drôle complémentaire, certains sont super touchants. Il y a de très bon épisodes spéciaux dans le lot, notamment un épisode de Noël en claymotion. Et dans un monde qui nous demande toujours de réussir, une série qui nous apprends que c’est pas grave d’être un looser, je trouve que ça fait du bien. Donc oui, cette série accompagne quelque peu ma recherche d’emploi ces jours-ci.

Et toi, il y a des séries sur Netflix que tu n’as pas pu lâcher?

 

 

 

Harry Potter forever

En tant que fan de la première heure d’Harry Potter, du genre qui a du attendre patiemment le prochain tome, qui a écrit des fanfictions, et fait des théories sur la suite de l’aventure avec ferveur sur les forums avec d’autres mordus, relire Harry Potter, c’est un peu comme rentrer à la maison après une longue absence.

La vie passant et remplissant mes journées, j’ai un peu oublié Harry dans un coin, mais maintenant que je traverse une phase de changement, j’avais un petit besoin de retour dans ma zone de comfort, c’est à dire Poudlard. J’ai écouter un podcast, witch please, qui m’a replongé dans cette univers tout en me donnant un regard nouveau sur le livre. Je me suis rendue compte plus qu’avant que bien qu’elle ne soit pas l’héroïne, Hermione résoud quand même les 3/4 des problèmes du trio à elle toute seule.

J’ai relu les quatres premiers livres avec cette perspective nouvelle avant de partir sur un nouveau continent. Et depuis que je suis ici, je regarde les films avec Monsieur, qui lui a décrocher au quatrième livre (le malotru) mais est motivé pour tron-weasley-pictures-from-harry-potter-moviesout regarder.

On a beau penser qu’on les connais par coeur, les avoir vu et revu, on sous-estime toujours la joie de retrouver Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint à onze ans dans le premier film (la mignonitude absolue de Ron dans le premier film, on en parle?).

Certes, je peste un peu quand je vois que certains des films laissent beaucoup de détails de côté, le 3 et le 4 notamment, et je me retrouve à expliquer plein de choses à Monsieur, mais globalement, j’apprécie l’expérience, et j’ai hâte de revoir les derniers films, car je ne les ai pas regarder en boucle contrairement aux quatres premiers.

Bref, je ne sais pas trop où je voulais en venir avec cette article, mais je peut conclure qu’on ne grandit jamais trop pour apprécier Harry Potter, et que même si j’adore lire, il y a peu de livre qui me réconfortent que cette série autant dans les temps incertains.

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Confession d’une gameuse

Lara Croft dans le reboot de Tomb Raider.

J’ai une confession à vous faire, je n’en ai pas l’air comme ça, mais je suis un peu une accro de la manette.  Tout à commencer quand gamine, j’ai découvert Mario et Sonic, quand mon frère voulait bien me laisser la console. Ensuite, j’ai adoré visiter des tombeaux et lieux cachés de civilisations perdu avec Lara Croft, à l’époque ou elle avait des triangles à la place de la poitrine.

 

Puis j’ai découvert ce qui reste depuis mon genre préféré, les rpgs.

Squall, Final Fantasy 8

Les rpgs sont des jeux où le héros est entouré d’une équipe de personnages qu’on contrôle aussi dans les combats. Ils se passent souvent dans des mondes fantastiques ou la magie côtoie les conflits politiques en tout genre. Le premier auquel j’ai joué, c’est final fantasy 8, ou j’ai été embarqué dans une guerre avec une bande d’étudiants militaires. Le mystérieux héros Squall à enerver plus d’un joueur, en effet, il est assez introverti, et s’exprime souvent par la phrase « …. », mais moi j’étais sous le charme. Certains jeux ont facilement une durée de vie de 60 heures.  Ce qui laisse amplement le temps de développer un bon scénario, des personnages secondaires, des ethnies différentes, un monde assez vaste à éxplorer, des conflits politiques ou religieux, des histoires d’amours, et plein de rebondissement. Bref, le jeu vidéo est un moyen à part entière de raconter une histoire, et avec la manette entre les mains on s’investit forcément un peu,différement, quand quelqu’un se met en tête de tuer le héros ou l’héroïne, on le prend un peu personnellement.

Après l’adolescence et les heures passées à jouer aux sims, je me suis calmée, voir j’ai raccroché la manette, le temps de faire mes études et de commencer ma vie active. Enfin pas tout à fait, il y a bien eu des petits Professeur Layton entre temps pour me distraire avec un univers un peu steampunk, et des énigmes qui vous font griller les neurones.

Mais je m’y suis remise il y a un an. D’abord avec le reboot de la saga Tomb Raider, un vrai plaisir parce que la personnalité de Lara (et son apparence physique) ont été retravaillé pen moins caricatural, le scénario était prenant, les décors époustouflants. Puis Assassin’s Creed 2 a suivi, j’ai adorée courir sur les toits de Florence à l’époque de Laurent de Médicis. Quand les jeux vidéos s’amusent à nous faire faire du tourisme.

Bref, j’adore vivre ces aventures virtuelles, à tel point que j’ai souvent du mal a m’en tenir à une heure de jeu (si si, je vous assure, j’arrive bientôt à la fin de ce niveau. comment ça il est 1h du matin et je travaille demain?). Je compte d’ailleurs bientôt investir dans une console portable, ce que je n’ai pas fait depuis des années.

Et vous, vous jouez?

Les anime, c’est pas que pour les enfants

Mon petit lecteur, ma petite lectrice,

Je ne sais pas si comme moi tu étais enfant à l’époque où le club Dorothée passait Dragon Ball Z et Sailor Moon, ainsi que Olive et Tom, un anime passionnant sur le football, où il fallait aux personnages 1 episode pour traverser le terrain une fois (j’exagère à peine…). Ou peut être est tu de la génération Pokémon, attrapez les tous.

Mais en grandissant, j’ai aussi lu des mangas, et appris qu’il y a aussi des films et séries anime plus matures, qui peuvent traiter de problématiques un peu plus complexes.  Aujourd’hui je vais te parler de 3 séries anime que j’aime beaucoup et que je conseille, pour toi adulte qui cherche une alternative aux séries américaines. Ou pour toi, grand enfant dans l’âme qui est resté fidèle à la 2D (2D forever!)

 Nana

 Thèmes/genre: la musique, l’amitié, romance

Pour toi si: tu aimes Tokyo, les histoires d’amours torturées, les belles histoires d’amitié. Pas pour toi si tu es complètement allergique à la moindre dose d’eau de rose.

Destinée a un public féminin, Nana est l’adaptation d’un manga que j’avais commence a lire a l’adolescence puis arrêter parce que les mangas ça mange l’argent de poche. La série est plutôt pour un public adolescent ou adulte, car elle est un peu explicite sur tout ce qui est relations amoureuses entre deux adultes consentants. Nana est principalement une histoire d’amitié entre deux filles complètement différente qui se passe à Tokyo. La première, Hachi, une provinciale qui débarque a Tokyo sans trop savoir quoi faire de sa vie, a part rejoindre sont copain, et qui est toujours pleine d’entrain, et Nana, une chanteuse rock/punk introvertie (mais avec quand même un sacré caractère). Les relations entre ses deux personnages, et aussi de nombreux personnages secondaires dont le groupe de Nana sont très intéressantes, et la série est hyper prenante. Je n’aime pas trop le premier générique d’ouverture, mais vers la fin de la série, un autre générique plus rock a été introduit qui est d’avantage à mon goût. A noter que la série fait autour de 40 épisodes.

Scrapped Princess

Thèmes/genre: Fantasy, Religion

Pour toi si: tu aimes les histoires sur fond de problème de domination religieuse, tu es en manque de fantasy, si tu aimes les RPG.

Scrapped princess, raconte la quête d’une princesse pourchassée par des religieux à cause d’une prophétie dans un monde mi fantasy, mi SF. Cette serie m’a etonnée car si elle commence sur un ton plutôt léger, elle se complexifie par la suite. Je l’ai vu il y a très longtemps, mais je me souviens que la bande de personnage est sympathique, et l’univers mediéval mais avec une technologie très avancée m’avait beaucoup plus. La série est plutôt courte. D’aussi loin que je me souvienne, j’aimais beaucoup le générique d’ouverture.

Spice and Wolf

Thème: les problématiques de la politique monétaire au Moyen-Age (je rigole qu’à moitié), le commerce, religion vs paganisme

Pour toi si: tu es un économiste, passionné par la politique monétaire. Tu n’es pas un économiste, mais ça ne te dérange pas d’apprendre des rudiments de politique monétaire. Si tu aimes les personnages féminins qui savent montrer les dents, loin des stéréotypes habituelles.

Mon tout nouveau coup de coeur, la série Spice and Wolf raconte la rencontre et la collaboration entre une déité moitié femme moitié loup, et un marchand ambulant. Les intrigues de la série tourne autour du commerce, et parle bien de temps en temps de politique monétaire (mais a un niveau très facile à comprendre), ainsi que de la montée d’une religion monothéiste, qui prend le pas sur des religions plus païennes. L’atout majeur de cette série c’est les deux personnages principales, un duo qui fonctionne très bien. Les décors, très Europe du moyen-age, ainsi que les costumes, sont un autre atout qui font que cette série vaut le détour. J’aime beaucoup la chanson poétique du début, et la petite chansonnette plus joyeuse de la fin. A noter que c’est un avis basé sur la première saison, je suis loin d’avoir fini cette série.

Et toi il y a des séries anime auxquelles tu es accro?