Confession d’une gameuse

Lara Croft dans le reboot de Tomb Raider.

J’ai une confession à vous faire, je n’en ai pas l’air comme ça, mais je suis un peu une accro de la manette.  Tout à commencer quand gamine, j’ai découvert Mario et Sonic, quand mon frère voulait bien me laisser la console. Ensuite, j’ai adoré visiter des tombeaux et lieux cachés de civilisations perdu avec Lara Croft, à l’époque ou elle avait des triangles à la place de la poitrine.

 

Puis j’ai découvert ce qui reste depuis mon genre préféré, les rpgs.

Squall, Final Fantasy 8

Les rpgs sont des jeux où le héros est entouré d’une équipe de personnages qu’on contrôle aussi dans les combats. Ils se passent souvent dans des mondes fantastiques ou la magie côtoie les conflits politiques en tout genre. Le premier auquel j’ai joué, c’est final fantasy 8, ou j’ai été embarqué dans une guerre avec une bande d’étudiants militaires. Le mystérieux héros Squall à enerver plus d’un joueur, en effet, il est assez introverti, et s’exprime souvent par la phrase « …. », mais moi j’étais sous le charme. Certains jeux ont facilement une durée de vie de 60 heures.  Ce qui laisse amplement le temps de développer un bon scénario, des personnages secondaires, des ethnies différentes, un monde assez vaste à éxplorer, des conflits politiques ou religieux, des histoires d’amours, et plein de rebondissement. Bref, le jeu vidéo est un moyen à part entière de raconter une histoire, et avec la manette entre les mains on s’investit forcément un peu,différement, quand quelqu’un se met en tête de tuer le héros ou l’héroïne, on le prend un peu personnellement.

Après l’adolescence et les heures passées à jouer aux sims, je me suis calmée, voir j’ai raccroché la manette, le temps de faire mes études et de commencer ma vie active. Enfin pas tout à fait, il y a bien eu des petits Professeur Layton entre temps pour me distraire avec un univers un peu steampunk, et des énigmes qui vous font griller les neurones.

Mais je m’y suis remise il y a un an. D’abord avec le reboot de la saga Tomb Raider, un vrai plaisir parce que la personnalité de Lara (et son apparence physique) ont été retravaillé pen moins caricatural, le scénario était prenant, les décors époustouflants. Puis Assassin’s Creed 2 a suivi, j’ai adorée courir sur les toits de Florence à l’époque de Laurent de Médicis. Quand les jeux vidéos s’amusent à nous faire faire du tourisme.

Bref, j’adore vivre ces aventures virtuelles, à tel point que j’ai souvent du mal a m’en tenir à une heure de jeu (si si, je vous assure, j’arrive bientôt à la fin de ce niveau. comment ça il est 1h du matin et je travaille demain?). Je compte d’ailleurs bientôt investir dans une console portable, ce que je n’ai pas fait depuis des années.

Et vous, vous jouez?

La passe miroir tome 1: les fiancés de l’hiver

Je voulais revenir plus longuement sur ce livre qui est la bonne surprise de l’été 2015. J’ai acheté ce livre après avoir vu passer sa couverture quelque part sur internet, je ne me souviens plus où. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Mais je l’ai commencé et je ne pouvais plus le lâché. La Passe Miroir est une trilogie, un livre de fantasy qui se passe dans un monde Belle Epoque mais où la magie à sa place. Le livre est plutôt destiné à un public d’ado/ jeunes adultes, mais c’est parfois là qu’on trouve les meilleures histoires.

Notre héroïne, Ophélie, est mariée par sa famille à un homme dans un clan lointain dont elle ne sait pas grand-chose. Or Ophélie est loin d’être une ado qui rêve de mariage, elle voulait juste qu’on la laisse tranquille à s’occuper de son musée. Elle va devoir suivre ce fiancé, qui s’avère fort peu amical, dans un autre pays très différent du sien, accompagné par une vieille tante pour la chaperonner et veiller à la bienséance.

J’ai adoré ce livre, et la première raison pour laquelle je le recommanderais, c’est son héroïne. Non mais franchement ça fait du bien d’avoir enfin une héroïne pas particulièrement jolie, qui ne fait pas tomber tout le monde sous son charme au premier regard. En plus, tout au long du livre, elle se montre pleine de ressources pour se sortir de situations compliquées, elle ne se plaint pas et affronte les circonstances du mieux qu’elle peut. On peut aussi voir une certaine évolution de son côté solitaire au cours de l’histoire. En plus elle a un pouvoir très chouette que je vous laisse découvrir.

Les personnages secondaires sont aussi tous bien écris et certains sont haut en couleurs, j’aime beaucoup les livres où les personnages ne se divisent pas entre les bons et les méchants, et c’est le cas ici, il y a une certaine complexité chez tout le monde.

J’ai trouvé que l’histoire n’était pas du tout prévisible, elle est moins légère que ce à quoi je m’attendais au début, avec en particulier des intrigues de palais à rebondissements.

Enfin, le monde d’Ophélie et très chouette et très bien construit, même si il est loin d’avoir livré tous ses secrets à l’issue du tome 1. Entre le musée du début, les arches sur lesquelles les villes se trouvent, et un voyage en dirigeable, j’imaginais tout à fait le livre en dessin animé genre Miyazaki.

Bref, ce livre mérite tous les prix qu’il a reçus, j’attends la suite avec impatience. A noter que l’auteur a fait un site assez chouette pour son livre où on trouve entre autre des illustrations et des fans art par ici.

 

Ma pile à lire des vacances 2015

Mon petit lecteur, ma petite lectrice

Les vacances arrivent pour moi, et comme je serais enfin déconnecter du travail, d’internet, et de Netflix, je compte retrouver ma nature de rat de bibliothèque, et lire une superbe pile de livre. Je ne suis pas adepte d’un genre particulier, même si j’ai un fort penchant pour la fantasy tout de même. J’ai besoin d’un peu de tout : des livres légers, des histoires d’amour, des livres qui font réfléchir, des livres qui permettent de s’évader…

Trêve de suspens, j’emmène quoi en vacances cette année ?

Version papier

Lettre à Helga- de Bergsveinn Birgisson un petit bouquin tout fin que j’avais repérer l’année dernière. Ce qui m’a donné envie, c’est que c’est une longue lettre d’amour d’un vieux monsieur à une vielle dame, et qu’il se passe en Islande. Je l’ai pris en version papier parce que j’en connais qui vont vouloir me le piquer celui-là, je vais le lire, le prêter, et il va passer entre beaucoup de main de bouquineuses, je le sens.

Le Grand Cœur- de Jean Cristophe Rufin livre que j’ai acheté l’année dernière en vacances, parce que j’aime beaucoup la période où il se passe, et j’ai déjà croisée un peu le personnage principal dans des romans historiques à l’eau de rose (j’ai eu ma période Juliette Benzoni à l’adolescence), donc ça m’intéressait de lire quelque chose de plus centré sur Jacques Cœur. Je n’ai pas réussi à lire plus de quelques chapitres jusqu’ici, mais la plage devrait aider.

Dans la déche à Paris et à Londres de George Orwell – C’est le livre où George Orwell, génial auteur de 1984, nous raconte ses années de galère. D’après une amie, c’est un livre qui aide à relativiser nos misères à nous. J’ai hâte de m’embarquer dans cette galère-là. C’est un peu le bouquin que j’emmène en espérant qu’il me fasse réfléchir et me rende plus sage.

Sur mon Kindle

La Passe Miroir : les fiancées de l’hiver de Christelle Dabos. Je triche un peu en la mettant dans ma PAL, je l’avais acheté pour les vacances, mais je l’ai commencé et terminer avant de partir, et en fait je l’ai lu très vite, car c’est un livre très prenant. Je vous ferais une critique un peu plus longue à mon retour, mais si vous avez envie d’un peu de fantasy, et d’une héroïne originale (et pas l’héroïne typique super belle et adorable dont tout le monde tombe amoureux au premier regard), alors je vous le conseille vivement. Le dessin de la couverture est vraiment joli, alors si contrairement à moi vous avez de la place dans votre bibliothèque, je vous conseillerais plutôt la version papier.

Le Paris des Merveilles, de Pierre Pevel: Après « La Passe Miroir » j’avais soif de plus de fantasy dans un univers ambiance Belle époque, et on me l’a conseillé sur le forum lecture de Madmoizelle. Je n’allais pas partir sans un livre de fantasy tout de même ! De la magie et des créatures féeriques dans le Paris du 19ième, moi ça me donne fort envie d’aller m’y promener. A noter qu’il s’agit du Tome 1 d’une série qui s’intitule « Les enchantements d’Ambremer »

Un garçon convenable : Vikram Seth – c’est un pavé et je ne sais pas si j’aurais le temps de le finir (ni même de le commencer vu tout ce qu’il y a sur ma PAL pour une semaine de vacances) mais c’est la caution « fais-moi voyager » de ma PAL, puisque l’histoire se passe en Inde, au sein d’une famille indienne. Idée aussi dénichée sur le forum de Madmoizelle pour tout vous dire.

Voila voila, je compte bien te faire un petit compte rendu, et même une critique pour les livres qui le mériteront. Je ne sais pas pour toi, mais j’adore vraiment l’été pour ça, je peux enfin bouquiner tranquille, loin des obligations !

 

Non les “très jolie” sur un ton suggestif ne me flattent pas, désolée

Ce matin, alors que je marchais d’un bon pas vers mon travail, sacoche d’ordinateur à l’épaule, en robe d’été, je vois sans tourner la tête, dans mon champ de vision, un camion sur la route à côté de moi qui ralentit puis s’arrête. D’un ton suggestif, graveleux je dirais (oui le ton c’est important), le camionneur me sort  un «  tu es très très jolie, mademoiselle ». J’ai regardé une demi-seconde, par réflexe, ce monsieur qui a bien la quarantaine minimum et qui se croit permis de me parler sur ce ton, avant d’accélérer le pas pour atteindre mon bureau, tout en regardant mes chaussures.

Je raconte l’incident à une collègue qui m’explique que je devrais prendre ça comme un compliment.

Et bien non, désolée, je ne suis pas flattée, et la petite scène plus haut n’est pas l’histoire d’un homme qui complimentait respectueusement une passante qui n’est rien qu’une aigrie et voit le mal partout.

Le « catcalling », les hep ma jolie, les sifflements, les aboiements (histoire vécue, si si) différent grandement d’un compliment respectueux, que ce soit par le ton ou les mots employés. Et puis, ce n’est pas pour me faire sentir bien,  puisque de toute évidence ce n’est pas le cas, il y a qu’à voir la tête que je fais en réponse. C’est pour lui que le « catcaller » fait ça, je ne sais pas pourquoi, mais me faire sentir mal à l’aise, me forcer à lui prêter quelques secondes de mon attention quand je n’ai pas le temps ou tout simplement pas envie, ben ça lui plaît, puisque de toute évidence ils continuent après mes réactions négatives et ne s’excusent pas de m’avoir importuné, bien au contraire. Il n’y a aucune bienveillance là-dedans.

« Pourquoi tu prends ça négativement, prends-le comme un compliment ». Je ne supporte plus ce genre de remarque, et je ne les laisse plus passer en silence, au risque pour passer pour la féministe de service. Arrêtez d’essayer de m’expliquer comment je devrais ressentir la situation ou pas. Si je ressens ça, si plein de femmes n’aiment pas cette situation, peut être que ce n’est pas à nous de remettre notre réaction en question.

Ce que je ressens instinctivement dans ces moments, c’est de l’embarras, et une forte envie de fuir la situation au plus vite. Et ça c’est dans le meilleur des cas, quand le catcalling se change en insulte parce que je n’ai pas envie de répondre, je ressens de l’incompréhension de l’humiliation et de la colère. Si ça arrive au milieu de la nuit dans une rue déserte et que le type ne me lâche pas les basques rapidement ou/et qu’il est en bande, j’avoue j’ai un peu peur, un bon coup de stress.

« Tu n’as qu’à pas porter de robes » Oui et puis je devrais plus sortir de chez moi aussi, comme mesure préventive. Je ne vais pas me couvrir de la tête au pied parce qu’il y a des gens qui ne sont pas capable de traiter les autres êtres humains avec respect juste parce qu’ils portent une robe ou même parce qu’ils sont un peu différents d’eux (genre une femme quoi, la moitié de l’humanité à peu près, pour situer).

Certes ce matin, il ne m’a pas insulté quand j’ai fait la sourde oreille, je ne me suis pas sentie menacée, l’incident était vite clos. Mais je n’ai pas apprécié le ton de ce monsieur,  on s’adresse aux inconnus poliment, normalement, non ?
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