Les anime, c’est pas que pour les enfants

Mon petit lecteur, ma petite lectrice,

Je ne sais pas si comme moi tu étais enfant à l’époque où le club Dorothée passait Dragon Ball Z et Sailor Moon, ainsi que Olive et Tom, un anime passionnant sur le football, où il fallait aux personnages 1 episode pour traverser le terrain une fois (j’exagère à peine…). Ou peut être est tu de la génération Pokémon, attrapez les tous.

Mais en grandissant, j’ai aussi lu des mangas, et appris qu’il y a aussi des films et séries anime plus matures, qui peuvent traiter de problématiques un peu plus complexes.  Aujourd’hui je vais te parler de 3 séries anime que j’aime beaucoup et que je conseille, pour toi adulte qui cherche une alternative aux séries américaines. Ou pour toi, grand enfant dans l’âme qui est resté fidèle à la 2D (2D forever!)

 Nana

 Thèmes/genre: la musique, l’amitié, romance

Pour toi si: tu aimes Tokyo, les histoires d’amours torturées, les belles histoires d’amitié. Pas pour toi si tu es complètement allergique à la moindre dose d’eau de rose.

Destinée a un public féminin, Nana est l’adaptation d’un manga que j’avais commence a lire a l’adolescence puis arrêter parce que les mangas ça mange l’argent de poche. La série est plutôt pour un public adolescent ou adulte, car elle est un peu explicite sur tout ce qui est relations amoureuses entre deux adultes consentants. Nana est principalement une histoire d’amitié entre deux filles complètement différente qui se passe à Tokyo. La première, Hachi, une provinciale qui débarque a Tokyo sans trop savoir quoi faire de sa vie, a part rejoindre sont copain, et qui est toujours pleine d’entrain, et Nana, une chanteuse rock/punk introvertie (mais avec quand même un sacré caractère). Les relations entre ses deux personnages, et aussi de nombreux personnages secondaires dont le groupe de Nana sont très intéressantes, et la série est hyper prenante. Je n’aime pas trop le premier générique d’ouverture, mais vers la fin de la série, un autre générique plus rock a été introduit qui est d’avantage à mon goût. A noter que la série fait autour de 40 épisodes.

Scrapped Princess

Thèmes/genre: Fantasy, Religion

Pour toi si: tu aimes les histoires sur fond de problème de domination religieuse, tu es en manque de fantasy, si tu aimes les RPG.

Scrapped princess, raconte la quête d’une princesse pourchassée par des religieux à cause d’une prophétie dans un monde mi fantasy, mi SF. Cette serie m’a etonnée car si elle commence sur un ton plutôt léger, elle se complexifie par la suite. Je l’ai vu il y a très longtemps, mais je me souviens que la bande de personnage est sympathique, et l’univers mediéval mais avec une technologie très avancée m’avait beaucoup plus. La série est plutôt courte. D’aussi loin que je me souvienne, j’aimais beaucoup le générique d’ouverture.

Spice and Wolf

Thème: les problématiques de la politique monétaire au Moyen-Age (je rigole qu’à moitié), le commerce, religion vs paganisme

Pour toi si: tu es un économiste, passionné par la politique monétaire. Tu n’es pas un économiste, mais ça ne te dérange pas d’apprendre des rudiments de politique monétaire. Si tu aimes les personnages féminins qui savent montrer les dents, loin des stéréotypes habituelles.

Mon tout nouveau coup de coeur, la série Spice and Wolf raconte la rencontre et la collaboration entre une déité moitié femme moitié loup, et un marchand ambulant. Les intrigues de la série tourne autour du commerce, et parle bien de temps en temps de politique monétaire (mais a un niveau très facile à comprendre), ainsi que de la montée d’une religion monothéiste, qui prend le pas sur des religions plus païennes. L’atout majeur de cette série c’est les deux personnages principales, un duo qui fonctionne très bien. Les décors, très Europe du moyen-age, ainsi que les costumes, sont un autre atout qui font que cette série vaut le détour. J’aime beaucoup la chanson poétique du début, et la petite chansonnette plus joyeuse de la fin. A noter que c’est un avis basé sur la première saison, je suis loin d’avoir fini cette série.

Et toi il y a des séries anime auxquelles tu es accro?

lectures: la trilogie de l’assassin royal

Quand j’été adolescente, il n’était pas rare que je tombe sur un livre dans lequel j’arrive à m’échapper complètement,  emportée dans un autre monde. Je parle de ces livres que tu commences et que tu n’arrives plus à lâcher, que tu lis pendant le petit déjeuner, à chaque moment libre, et avant de dormir. Même que tu restes éveillé(e) plus tard, juste pour finir ce chapitre.

A l’âge adulte, ça devient plus compliqué. Avec un travail à temps plein, tout de suite on a moins le temps et l’énergie de lire en rentrant le soir. Mais pourtant quand il y a quelques semaines j’ai enfin ouvert la trilogie « l(Assassin Royal de Robin Hobb (que j’ai acheté en anglais, les trois tomes d’un coup pour un prix raisonnable sur mon kindle), j’ai été transporté.

J’avais tenté de lire cette trilogie en français il y a longtemps, en les empruntant à la bibliothèque municipale, j’aurais pu l’acheter, mais l’édition française était  à l’époque coupée en tellement de tomes que s’en était ridicule. Mon budget de l’époque consistant principalement en de l’argent de poche qui suivait difficilement mon appétit de lecture, j’évitais ce genre de séries. Mais je n’ai jamais pu finir cette trilogie en comptant seulement sur la bibliothèque du coin.

Les 3 livres racontent l’histoire de Fitz, fils illégitime d’un prince qu’on amène à la cour du roi Subtil, et je ne peux pas en dire beaucoup plus sans spoiler, mais Fitz à un destin intéressant, et vie de nombreuse aventures et mésaventure pendant le  premier cycle. Le personnage principal est un peu tête à claque parfois, mais quand même attachant, et les personnages secondaires sont tous très bien développés  (notamment mon préféré, un loup, si si tu verras), ce qui fait la forçe de ce livre de fantasy. Le monde féodal de Fitz, ainsi que la magie qui y joue un rôle certain, mais pas abusif non plus, contribue à faire de ce livre un bon « page-turner », un livre captivant.

Il m’a fallu des semaines pour venir à bout des 3 tomes, pourtant je ne le lâchais quasi pas (je marchais avec mon kindle en main sur le trajet du travail pour pouvoir y passer 15 minutes de plus). Je conseille donc ce livre sans hésitation que ce soit pour un adolescent où des adultes, je pense particulièrement que ça peut être une chouette lecture pour l’été.

Comment j’ai été dévorée par Netflix

Mon petit lecteur, ma petite lectrice

Je t’ai laissé il y a plus d’un mois avec mon palpitant projet de manger 5 fruits et légumes par jours, pleine de bonne volonté. J’allais d’un pas affirmé vers une vie où je ferais du sport (euh non) et où je mangerais équilibrée. J’étais même à ça de devenir végétarienne. Mes bonnes résolutions auront bien tenu deux semaines.

Mais là, ma vie a pris un tournant tragique. Après avoir regardé tous les documentaires sur la nourriture et l’agriculture de Netflix (qui m’ont donc fortement marquée), j’ai ensuite découvert les films. Et puis là, ce fût le drame, je découvris les séries, et Netflix m’avala toute crue.

Je parle au sens figuré, Netflix à juste manger tout mon temps libre. J’étais encore raisonnable, lorsqu’il s’agissait de rattraper « fais-pas çi, fais pas ça » que j’avais raté à la télé. Et puis sur des conseils trop bien avisés, j’ai commencé à regarder Orange is the new black. Et là impossible de m’arrêter. J’ai même acheté le livre, et quand je levais la tête de mon écran d’ordi ou de kindle, il me fallait quelques secondes pour sortir de la prison de Piper. Cette série est dangereusement addictive, et en plus elle porte un regard intelligent sur le système des prisons et les problèmes sociaux.

Et ça ne s’arrête jamais, on a beau ce dire « après cette série-là, j’arrête » il y en à d’autres, plein d’autres !

Fini le temps où j’attendais impatiemment la trilogie du samedi toute une semaine pour savoir ce qui arrive à Buffy. Si je le voulais je pourrais me faire un revival  années 90, les 7 saisons d’un coup, et dire adieu à ma vie sociale par la même occasion. Et quelque part c’est trop de pouvoir pour moi.

J’imagine/ j’espère pour ma santé mentale que passé la passion des débuts, Netflix deviendra moins intéressant, moi plus raisonnable. Affaire à suivre, mais si je ne réapparais pas de l’été, c’est qu’à force de fixer l’écran de mon ordinateur, j’aurais été aspirée.