Chez les heureux du monde, on ne manque pas de cruauté

Chère lectrice, cher lecteur

Aujourd’hui je vais parler littérature. Récemment, j’ai enfin pu me résoudre à ouvrir « Chez les heureux du monde » d’Edith Wharton,un roman dont l’histoire ce situe dans l’Amérique juste avant le XXieme siècle. Et chose rare en ce moment, j’ai eu beaucoup de mal à le refermer.

Chez les heureux du monde, c’est l’histoire de Lily Bart, jeune femme dont la famille est déchue mais qui arrive encore a se maintenir dans « le monde », et qui compte bien sur sa beauté pour se trouver un mari. Cette héroïne ambitieuse est l’atout principal qui risque de vous enchainer
L’autre surprise de ce livre c’est les gens qui l’entourent, ces heureux du monde, qui sont d’une cruauté et d’un égoïsme sans pareil, mais absolument crédibles.  Il faut ajouter à tout ça un très beau style, des dialogues qui n’ennuient jamais, où tous les mots comptent. à l’histoire.  Elle est très humaine, un peu prisonnière de ses ambitions et de ce que les autres veulent pour elle. Elle est vraiment attachante parce que pleine de défauts et de dégouts avoués, pas la gentille héroïne habituelle de ce genre littéraire. Mais surtout, elle est touchante car terriblement seule face au monde.

Passez votre chemin si vous voulez retrouver de l’espoir dans la nature humaine. Mais si vous voulez du réalisme sur les élites  et un amour difficile, dont on se demande jusqu’au bout si il va triompher, ce livre est pour vous.

Il existe une adaptation cinématographique, mais pour en avoir vu une partie, je trouve qu’elle ne rend pas totalement justice au livre.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s