Chez les heureux du monde, on ne manque pas de cruauté

Chère lectrice, cher lecteur

Aujourd’hui je vais parler littérature. Récemment, j’ai enfin pu me résoudre à ouvrir « Chez les heureux du monde » d’Edith Wharton,un roman dont l’histoire ce situe dans l’Amérique juste avant le XXieme siècle. Et chose rare en ce moment, j’ai eu beaucoup de mal à le refermer.

Chez les heureux du monde, c’est l’histoire de Lily Bart, jeune femme dont la famille est déchue mais qui arrive encore a se maintenir dans « le monde », et qui compte bien sur sa beauté pour se trouver un mari. Cette héroïne ambitieuse est l’atout principal qui risque de vous enchainer
L’autre surprise de ce livre c’est les gens qui l’entourent, ces heureux du monde, qui sont d’une cruauté et d’un égoïsme sans pareil, mais absolument crédibles.  Il faut ajouter à tout ça un très beau style, des dialogues qui n’ennuient jamais, où tous les mots comptent. à l’histoire.  Elle est très humaine, un peu prisonnière de ses ambitions et de ce que les autres veulent pour elle. Elle est vraiment attachante parce que pleine de défauts et de dégouts avoués, pas la gentille héroïne habituelle de ce genre littéraire. Mais surtout, elle est touchante car terriblement seule face au monde.

Passez votre chemin si vous voulez retrouver de l’espoir dans la nature humaine. Mais si vous voulez du réalisme sur les élites  et un amour difficile, dont on se demande jusqu’au bout si il va triompher, ce livre est pour vous.

Il existe une adaptation cinématographique, mais pour en avoir vu une partie, je trouve qu’elle ne rend pas totalement justice au livre.

Partir Seule

Mon petit lecteur, ma très grande lectrice

Comme l’a si bien chanté Barbara , la solitude, c’est une conne. Non elle a pas utilisé ces termes-là, mais je traduis.

La solitude, c’est déjà pas top au quotidien. Mais alors en vacances, on touche le fond.  Cette année j’ai dû faire une nouvelle fois face à la dure et froide réalité : le prince charmant n’est pas là pour m’accompagner et courir au ralenti sur des plages exotiques avec moi.

Tu dois te dire, il y a les vacances entre potes, ou alors c’est que t’a pas d’amis ? Pour la deuxième partie la question, je répondrais que j’en ai mais surement pas assez. Pour des raisons nombreuses et variées,  qui inclut des vacances en couples, des étudiants et autres sans le sous en tout genre, et peut-être bien un soupçon d’impopularité, je n’ai pas de travel buddy.  Et j’ai surement quelques personnes à visiter a l’étranger, mais l’été, les gens ont une fâcheuse tendance à partir en vacances, et je souffres d’une peur chronique et profonde de déranger qui m’empêche de demander, en plus.

Pour tout te dire, j’ai vraiment tardé à me décider, tant cette situation me pesait. Puis j’ai réfléchi à mes expériences passées, et j’ai fini par comprendre le genre de vacances que j’aime, et qui sont le plus amusantes pour moi compte tenu du facteur solo. Donc dans quelques semaines, je m’en irais seule, avec ma valise, ma carte qui remplacera avantageusement un sens de l’orientation défectueux, et quelques bouquins pour me tenir compagnie le soir, vers mon voyage organisé à l’arrache.

Je sais je te peins un noir tableau de la situation. Mais il y a un fait qui devrait t’interpeller dans l’histoire : je pars quand même. Parce que ça en vaut la peine. Parce que malgré les moments de loose et d’anxiété que partir toute seule peut générer, j’ai envie de voir le monde, d’être dépayser, d’apprendre, et de partir à l’aventure.  A chaque fois que j’aurais la chance de pouvoir le faire, je prendrais mes clics et mes claquettes.  La morale de l’histoire, si il t’en faut une, c’est que rien n’est impossible pour les toutes seules de ce monde, et que si tu as envie de voyager, mais personne avec qui le faire, sois courageuse et fonce, tu le regretteras pas!